Ministère des infrastructures: Aucun marché gré à gré selon le gouvernement

| 01.01.2015
Réagir
Alain Thierry Jean-Baptiste Ouattara - Secrétaire Général du Gouvernement et du Conseil des Ministres
© DR / Autre Presse
Alain Thierry Jean-Baptiste Ouattara - Secrétaire Général du Gouvernement et du Conseil des Ministres
Contrairement à ce qu'affirment des agents, aucun marché n'a été passé de gré à gré entre le ministère des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports pour la réalisation de travaux d'aménagement de routes menant au domicile privé du chef de l'Etat ou à sa ferme, de ralentisseurs aux alentours de l'église fréquentée par le Premier ministre. Assurance en a été donnée par le secrétaire général du gouvernement, Thierry Ouattara, lors du dernier conseil des ministres.


Ce sujet constitue l'un des casus belli entre le ministre en charge des Infrastructures, Moumouni Dieguimdé, et des agents de son département qui l'accusent d'avoir passé un marché de gré à gré de plus d'un milliard de FCFA avec une société pour aménager la voirie autour de la résidence privée du président Michel Kafando, la route allant au champ du président, construire des ralentisseurs aux alentours de l'Eglise que fréquente le Premier ministre et ériger un parking municipal. Ces agents, qui affirment en outre que le ministre a fait de la prison aux Etats-Unis (ce que nie l'intéressé), réclament son départ.

Au sujet du marché de gré à gré, le gouvernement apporte un dément formel. « Aucun dossier de marché de gré à gré relatif à des travaux d'aménagement de routes menant au domicile privé du Chef de l'Etat ou à sa ferme, de ralentisseurs aux alentours de l'église fréquentée par le Chef du Gouvernement, ou de parking municipal, n'a été à ce jour réceptionné par ses services en vue d'une éventuelle programmation en Conseil des ministres », peut-on lire dans le communiqué sanctionnant ledit conseil. « Par conséquent, le gouvernement rassure les populations quant à son attachement au respect strict des procédures de passation des marchés publics », ajoute le document.

Le ministre en charge de la Communication, porte-parole du gouvernement, a redit à la fin du Conseil des ministres qu'une enquête était ouverte pour en savoir plus sur ces allégations.

DTS

Publicité Publicité

Commentaires

Publicité Publicité