Le Ministre en charge de la communication, Remis Fulgence Dandjinou, a expliqué que ce Conseil d’administration est l’occasion pour les acteurs du domaine d’examiner les grands défis et, d’analyser les voies et moyens pour atteindre les objectifs du ministère. Il a en outre souligné que l’année 2015 n’a pas été de tout reposant pour le département de la communication et, l’année 2016 le sera encore plus, car le peuple burkinabè est dans l’attente de profonds changements, notamment la consolidation de la paix et de la cohésion sociale, afin de faire du Burkina Faso une véritable nation conventuellement stable.
Selon Remis Fulgence Dandjinou, les échanges permettront de baliser le terrain et de mieux orienter les priorités en 2016. Il a donc invité les participants au CASEM à un examen critique des actions menées, à définir des orientations à même d’aider le département à relever les défis et, à répondre efficacement aux attentes des populations et des acteurs du secteur de la communication.
Mutation d’un certain nombre d’Etablissements publics de l’Etat (EPE) en Sociétés d’Etat...
Le ministre en charge de la communication explique aussi que « nous voulons savoir comment les médias se préparent à cette mutation pour conserver leur statut d’organe d’Etat, avec un service public renforcé, mais également, pour être plus compétitif et répondre aux aspirations de la population, en termes de pluralité des points de vue et d’accessibilité et, au niveau national. La couverture radio reste un élément faible dans notre pays. La couverture télévisionnelle a l’opportunité, avec la TNT, de s’élargir à l’ensemble des Burkinabè. Il y a donc une importance pour nous de regarder ces questions pour qu’on soit plus efficaces et pertinents. On était tous convaincu que la TNT sera effectif au Burkina Faso en 2015, mais comme cela n’a pas été possible, nous allons optimiser cette réalité, car l’Etat est une continuité. Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, nous a demandé de travailler à ce que les médias de service public soient les plus représentatifs des expressions plurielles dans notre pays. Nous allons donc renforcer l’accessibilité aux médias publics ».
Il a en outre soutenu qu’il y a au niveau du ministère la question de la mutation d’un certain nombre d’Etablissements publics de l’Etat (EPE) en Sociétés d’Etat. C’est le cas des Editions Sidwaya, de la Radio nationale, entre autres. « Il faut travailler à donner cette autonomie aux médias publics, si nous voulons que l’accessibilité aux médias publics soient réservée à tout le monde. Pour cela, nous allons renforcer le Service d’Information du gouvernement (SIG), qui est à notre avis l’élément clé pour porter le discours du gouvernement à travers donc les médias », a-t-il confié. Pour conclure le ministre a salué le travail effectué par l’ensemble de la presse burkinabè face aux évènements de l’année 2015. « Cette action noble et exaltante de la presse a contribué énormément au renforcement de la démocratie, de la paix et de la cohésion sociale, socle d’un développement durable, précieux à notre chère patrie », estime Remis Fulgence Dandjinou.
Emilienne Kaboré