L’éducation est la base du développement de tout pays, et c’est à la recherche d’une éducation de qualité au Burkina Faso que le Ministère de l’éducation nationale et de l’Alphabétisation (MENA), en partenariat avec le Programme d’analyse des systèmes éducatifs de la CONFEMEN (PASEC), a organisé un atelier de restitution et de partage des résultats de l’enquête du PASEC 2014, et la validation du rapport national du Burkina Faso, ce jeudi 22 septembre 2016 à Ouagadougou.

L’objectif de cet atelier, selon les organisateurs, est de présenter, d’une part, la méthodologie de l’évaluation 2014 et, d’autre part, les résultats de cette évaluation au niveau national. Selon le Ministre des enseignements supérieurs, de la recherche scientifique et de l’Innovation, Pr Filiga Michel Sawadogo, l’évaluation du PASEC 2014 a permis d’évaluer le système éducatif burkinabè du point de vue de la qualité et de l’équité dans les apprentissages. Il soutient également que la méthodologie de ce programme a permis une comparaison des compétences des élèves en début et en fin de scolarité primaire, au plan national et international.

A cet effet, Pr Filiga Michel Sawadogo informe que le Burkina Faso a été classé deuxième parmi les dix pays qui ont abrité ce programme. Selon celui-ci, l’évaluation périodique des systèmes éducatifs permet de mettre en relief leurs forces et leurs faiblesses et, d’identifier les facteurs importants de la réussite scolaire.

« C’est dans cette optique que le Burkina Faso s’est résolument engagé, en partenariat avec le PASEC, à suivre périodiquement l’évolution des performances de notre système éducatif, afin d’aider à l’élaboration et au suivi des politiques éducatifs », ajoute-t-il. Il exhorte les acteurs à participer de façon active à travers des échanges fructueux, afin de contribuer à l’amélioration de la qualité du rapport et, pour une meilleure appropriation des résultats.

Par ailleurs, le Pr Filiga Michel Sawadogo a émis le vœu de voir les résultats présentés produire les effets escomptés, pour une amélioration du système éducatif burkinabè. Pour le Directeur général des études et des statistiques sectorielles, François Sawadogo, la quête de l’éducation de qualité est une lutte de longue haleine. Il indique de ce fait que son département s’est déjà engagé à apporter les appuis nécessaires pour une éducation de qualité au Burkina Faso.

Yssoufou SAGNON
(Stagiaire)