Médiateur du Faso : Le rapport 2013 remis au président du CNT

| 02.04.2015
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Médiateur du Faso : Le rapport 2013 remis au président du CNT
© DR / Autre Presse
Médiateur du Faso : Le rapport 2013 remis au président du CNT
Le rapport 2013 du médiateur du Faso est fin prêt. Mieux, la présidente de l'institution, Alima Déborah Traoré-Nignan, l'a remis officiellement au président du Conseil national de la transition (CNT), Cheriff Moumina Sy, conformément à la loi. C'était au cours d'une audience, au siège de la représentation national, le Mardi 31 mars 2015.


786, c'est le nombre total des dossiers traités par le Médiateur du Faso en 2013. Toutes ces réclamations portent, soit, sur des finances, soit sur la carrière des agents publics ou encore sur des litiges fonciers. Alima Déborah Traoré et son équipe se sont également planchées sur des réclamations liées à la justice et du droit à la pension. A lire ce rapport, en 2013, 5030 citoyens ont fait recours au Médiateur du Faso ou à ses délégations pour « s'enquérir de ses missions, obtenir des conseils et orientations relatifs à leurs préoccupations ». C'est dire que le travail dans cette institution n'a pas été de tout repos d'autant plus que le public s'en intéresse de plus en plus. Ces résultats ne semblent pas être une fin pour le Médiateur du Faso. Mieux, ses premiers responsables comptent, en plus de faire connaitre davantage l'institution et son rôle par tous les citoyens, examiner avec diligence les dossiers qui leur parviennent. « Cela passe par le renforcement des cadres de concertation avec l'administration mais aussi par la mise en œuvre des recommandations qui nous formulons dans nos rapports. Nous en avons insisté avec le Président du CNT et son équipe » se convainc la présidente.

Cette audience avec le président du CNT a aussi été, selon l'hôte du jour, d'examiner la question de son implication en tant qu'institution de médiation pour la recherche de la paix et la réconciliation nationale. « Nous avons été à propos interpellé par le président du Faso. Ce serait intéressant que le Médiateur du Faso s'implique donc en interpellant les différents acteurs. Nous allons bientôt le faire avec l'appui de nos homologues de l'espace UEMOA » a expliqué Alima Déborah Traoré-Nignan. Elle a terminé en invitant les différentes forces sociales à plus de mesures dans les propos et dans les comportements. « Notre rôle ici, c'est d'interpeller les acteurs que sont la société civile, les forces de défense et de sécurité, les partis politiques, les centrales syndicales, etc. que chacun sache que sans la paix, sans le respect des droits des uns et des autres, nous ne pouvons rien faire et ne pourrons pas avancer. Nous invitons également la population à aller dans le même sens, c'est-à-dire, la recherche de la paix ». « Pour avoir cette paix, il faut que chaque individu comprenne qu'il a un rôle à jouer. A travers ses propos en famille, au bureau, lors des rencontres entre citoyens, etc. »

Mme Traoré-Nignan.

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