Ce projet est né suite à une demande adressée par le gouvernement burkinabè à l’Union européenne lors de la visite du commissaire européen en charge du développement, après les attentats du 15 janvier à Ouagadougou.
Simon Compaoré s’est réjoui que cette requête ait trouvé une bonne écoute auprès des autorités de l’Union Européenne. Il a laissé entendre que « ce projet va entre autres améliorer la capacité de réponses aux menaces de type sécuritaire et l’équipement des forces de défenses et de sécurité. Il va également contribuer à la formation des unités spéciales d’intervention, à la coordination et la gestion des crises, à la gestion des renseignements généraux et des secours médicaux»
La rencontre qui a regroupé les premiers responsables en charge de la sécurité au Burkina Faso et les techniciens du domaine de la sécurité de l’Union Européenne dont l’ l’Agence de Coopération Technique Belge chargé de la mise en œuvre du projet vise à accorder les violons pour un démarrage effectif du projet.
Pour le chef de la délégation de l’Union européenne au Burkina Faso Jean Lamy, « Cette réunion de cadrage est l’occasion de bien préparer le plan d’action qui sera mise en œuvre grâce à ce soutien, pour contribuer au renforcement de la sécurité intérieure au Burkina Faso ». Le « Projet d’appui au renforcement de la sécurité intérieure du Burkina Faso » va durer 18 mois.
La Direction de la Communication et de la Presse Ministérielle du MATDSI