Dans le domaine de l’administration du territoire, les principales actions réalisées en 2016 sont entre autres : « l’actualisation du fichier des villages du Burkina, la mise en place d’un guichet unique des Associations, l’institution d’un récépissé sécurisé de déclaration d’existence des organisations de la société civile (OSC), la constitution d’une base de données des OSC, l’élaboration de la cartographie des OSC intervenant dans la lutte contre l’extrémisme religieux, le terrorisme et le blanchiment des capitaux, l’organisation d’une opération d’assainissement du fichier des partis politiques, l’organisation avec succès du Hadj 2016, la ratification de la Convention de l’Union Africaine sur la coopération transfrontalière dite « Convention de Niamey », l’obtention d’un financement de 20 milliards de FCFA dans le cadre du programme d’appui à la gestion intégrée des espaces frontaliers (ProGEF) pour une durée de 4 ans... »
En ce qui concerne la décentralisation, le MATDSI, selon son premier responsable, a mené les actions suivantes à titre indicatif : « la signature de convention de financement avec le bureau de la coopération suisse au Burkina pour la mise en œuvre du projet DEPAC d’un montant de 12 301 170 000 FCFA, la révision de la stratégie nationale de l’état civil au Burkina Faso, la formation des élus locaux sur tout le territoire national, l’élaboration de 21 protocoles d’opérations entre l’Etat et les collectivités territoriales pour le transfert de compétences et de ressources aux collectivités territoriales etc. »
S’agissant de la sécurité intérieure et de la protection civile, Simon Compaoré et son équipe n’ont pas chômé en 2016. En effet, on peut retenir entre autres, « la construction et l’équipement d’une caserne fonctionnelle de sapeurs-pompiers à Kaya d’un coût de plus d’un milliard de francs CFA, la signature d’une convention de financement d’un montant de 3 milliards de francs CFA avec la délégation de l’Union Européenne pour la mise en œuvre du Projet d’Appui à la sécurité intérieure du Burkina (PARSIB), la lutte contre l’utilisation des pétards pendant les fêtes de fin d’année, de 46 autorisations d’ouverture de nouvelles sociétés de gardiennage et la saisie de 52 armes irrégulièrement acquises par des sociétés de gardiennage, l’organisation de grandes opérations de sécurisation des régions du Sahel, du Centre Est, du Centre, des Hauts Bassins, des Cascades, du Sud-Ouest et du Plateau Central, l’organisation d’opérations conjointes avec les FDS du Togo, l’organisation de 24 600 patrouilles et 146 opérations de ratissage de grande envergure dans les zones criminogènes des 13 régions par le Police nationale, l’organisation de 12 opérations de lutte contre le grand banditisme et de 29 696 sorties par les Gendarmerie nationale... ».
Toutes ces activités selon le Ministre d’Etat, n’ont pas été menées sans difficultés. « En effet, avec des moyens modestes, le MATDSI a réussi à poser des actions fortes qui ont contribué sans doute à la construction du Burkina Faso post insurrectionnel », a fait savoir Simon Compaoré.
Toutefois, a-t-il reconnu, quelques insuffisances ont empêché la réalisation des ambitions de départ.
Mais pour l’année 2017, rassure le Ministre, le cap sera maintenu, les efforts seront consentis pour la réalisation des objectifs du ministère.
La Direction de la Communication et de la Presse Ministérielle du MATDSI
