Mandat d’arrêt contre Compaoré: La naturalisation de l’ex-président "pose problème", selon un ministre burkinabè

| 29.02.2016
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Le Président de la République, S.EM. Alassane OUATTARA, s’est entretenu, ce lundi 22 Février 2016, au Palais de la Présidence de la République avec M. Alpha BARRY, Ministre burkinabè des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’Extérieur. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
© Présidence CI
Le Président de la République, S.EM. Alassane OUATTARA, s’est entretenu, ce lundi 22 Février 2016, au Palais de la Présidence de la République avec M. Alpha BARRY, Ministre burkinabè des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’Extérieur. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
Le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Alpha Barry a estimé dimanche que la naturalisation de Blaise Compaoré "pose problème", invitant l’ex-président visé par un mandat d’arrêt international, à "se mettre à la disposition de la justice", sur Oméga FM, une radio privée.


"Pour quelqu’un qui a été chef d’Etat, changer ainsi de nationalité pose problème, Blaise Compaoré doit pouvoir se mettre à la disposition de la justice burkinabè", a affirmé M. Barry.

En exil en Côte d’Ivoire depuis 2014 après sa chute, M. Compaoré a été naturalisé Ivoirien.

L’ex-président burkinabè est visé depuis décembre 2015 par un mandat d’arrêt international pour son implication présumée dans la mort de l’ancien chef d’Etat Thomas Sankara, tué en 1987 lors d’un putsch.

Cette déclaration du ministre des Affaires étrangères fait suite à une visite lundi en Côte d’Ivoire qui selon lui "était satisfaisante", précisant que les relations entre les deux pays "sont désormais bonnes".

EFI

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