Les nouvelles pratiques de la gouvernance l’exigent

| 23.09.2014
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Les nouvelles pratiques de la gouvernance l’exigent
© DR / Autre Presse
Les nouvelles pratiques de la gouvernance l’exigent
Pour la première fois de son histoire sous la quatrième République, l'Assemblée nationale du Burkina Faso a tenu la réunion statutaire de son bureau hors de son siège à Ouagadougou. C'est, Dédougou la capitale de la Boucle du Mouhoun qui eut l'honneur d'accueillir le président Soungalo Ouattara et ses homologues députés.

Une délocalisation qui cadre bien avec les nouvelles exigences de la gouvernance politique et administrative. En effet, on ne peut plus gouverner à distance. Même si l'Etat a ses représentants sur toute l'étendue du territoire national, il n'en demeure pas moins que les premiers responsables, dont les députés mandants du peuple, aillent régulièrement rencontrer les citoyens là où ils se trouvent. Aussi, les gouvernants et principalement les plus hautes autorités ont l'obligation de se rapprocher davantage des administrés pour mieux appréhender leurs préoccupations, en discuter avec eux et trouver ensemble, les solutions. A défaut, au moins les encourager pour les efforts qu'ils consentent au quotidien pour leur bien-être et pour la construction de la nation. En se rendant donc à Dédougou, l'Assemblée nationale est allée apporter son soutien aux populations de cette grande région, de cette grande Boucle, grenier du Burkina dont les populations se préparent activement à accueillir les festivités du 11-Décembre prochain, fête nationale du Burkina. Quoi de plus normal quand on sait que les députés sont les répondants des populations. Ils se doivent donc d'aller à leur contact. Aussi, la représentation nationale s'est-elle rendue sur quelques sites qui accueillent des infrastructures, afin de constater le niveau d'exécution des travaux. Une fois de plus, les députés sont donc dans leur rôle, celui de contrôler, même si ici ce n'est pas nécessairement le cas.

En se rendant à Dédougou, nos honorables députés marquent leur adhésion à l'initiative du président du Faso qui veut que la fête nationale du Burkina se tienne de façon tournante dans les différentes régions du Burkina. C'est d'ailleurs ce qu'a relevé le président Soungalo Ouattara dans son discours d'ouverture de la rencontre. En outre, le gouvernement trouve en cette occasion, un «allié complice» qui vient lui apporter son soutien pour les efforts qu'il consent au développement du Burkina tout entier et particulièrement pour la région de la région du Mouhoun.

Les populations de la Boucle peuvent donc être fières et rassurées de ce qu'elles ne sont pas oubliées, et que leurs préoccupations sont an centre des actions au plus haut niveau. Contrairement à ce que laissent croire certaines langues ou esprits malintentionnés. Ils leur reste à mieux s'organiser pour réussir cette confiance du président du Faso, du gouvernement et de l'Assemblée nationale. Car, la réussite de l'organisation et de la tenue effective de cette célébration de l'indépendance à Dédougou, dans la paix, la concorde et la tranquillité, sera la preuve de ce que les Dédoulais adhèrent aux objectifs recherchés et qu'ils ont pris conscience que leur développement, leur bien-être ne peuvent être assurés dans un premier temps que par eux-mêmes. Il est de notoriété que le développement est d'abord endogène avant tout. Autrement dit, les filles et fils de Dédougou ne doivent attendre le développement de leur localité de personne d'autre. C'est ce que le président Soungalo Ouattara a implicitement indiqué quand il les a félicités pour les efforts qu'ils font tous les jours, et particulièrement dans le cadre de l'organisation de cette fête de l'indépendance.

Dédougou-2014, c'est dans moins de trois mois. D'où, une fois de plus, la nécessité de renforcer la cohésion, de taire toute divergence qui pourrait annihiler les efforts des uns et des autres et aller à l'essentiel. Cette dynamique doit se poursuivre et survivre aux festivités de la fête de l'indépendance. Car, c'est dans de tels élans qu'on construit progressivement et définitivement une région, une nation.

L'ai présence des chefs des communautés religieux et coutumières, côte-à-côte à cette cérémonie est un symbole et un signe fort à tous et à tous autour des valeurs de l'union, de la solidarité, de l'an paix, de la concorde et du développement partagé. Rendez-vous le 11 décembre.

Dabaoué Audrianne Kani

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