Sur le vieux projet de la mine de manganèse de Tambao, le ministre Traoré a donné l'assurance qu'enfin une société est sur le coup. « Tambao est un fleuron(...) que nous voulons voir aboutir » a-t-il dit. La construction du chemin de fer Ouaga-Tambao qui a toujours constitué le goulot d'étranglement pour la mise en exploitation de cette mine ne l'est plus. La société qui va l'exploiter a été d'accord pour assurer la construction du rail reliant Ouagadougou à Tambao si l'on en croit au ministre porte parole du gouvernement.
Justement sur les moyens de transport qui sont envisagés pour palier les difficultés liées aux transports dans la ville de Ouagadougou, le ministre a cité notamment le tramway. « Nous sommes obligés de penser d'autres moyens de transport comme le tramway et j'en ai déjà entendu parler », a-t-il déclaré.
Interrogé sur la façon dont le gouvernement Burkinabè a géré le drame d'Atakpamé où plus d'une vingtaine de Burkinabè ont perdu la vie et six autres blessés, Alain Edouard Traoré a fait savoir que les obsèques des défunts et les soins des blessés ont été entièrement pris en charge par l'Etat burkinabè. « On ne peut pas compter un seul blessé qui a été laissé pour compte », a-t-il affirmé, avant d'adresser les remerciements du gouvernement burkinabè à l'endroit des autorités togolaises pour leur accompagnement.
Concernant les sanctions financières (5milliards de FCFA) infligées par l'Autorité de Régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) aux réseaux de téléphonie mobile, il a rassuré que les amendes seront effectivement versées. Sur le code minier, Alain Edouard Traoré a fait savoir que le nouveau code minier a été amendé pour le rendre plus attractif.
Ziga n'arrive plus à couvrir les besoins en eau de la ville de Ouaga
Quant à la ministre de l'eau, des aménagements hydraulique et de l'assainissement, Mamounata Belem, elle a fait l'état de la mobilisation des ressources en eau pour la consommation et la production, la mise en œuvre des grands projets de son ministère et l'état de la mise en œuvre de la taxe sur le prélèvement de l'eau brute. Elle a fait remarquer que si les activités de son département ministériel ont coûté environ 91 milliards de FCFA en 2013, en 2014 ce budget va connaitre une augmentation pour s'établir à 96 milliards de nos francs compte tenu de l'augmentation des besoins en eau. Pour ce qui est des coupures d'eau constaté à Ouagadougou, elle a fait savoir que le barrage de Ziga n'arrive plus à assurer la couverture en besoin d'eau. D'où la nécessité du lancement d'une deuxième phase.
Max Junior
(Avec ZoodoMail)
