Lors de cette rencontre avec les journalistes, M. Traoré a juré la main sur le cœur que ni lui, ni son Secrétaire général ne se sont immiscés « à aucun moment » dans la gestion des reportages de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB) et de Sidwaya (quotidien d'Etat).
Alain Edouard Traoré estime même que « la censure est une chose inutile dans une démocratie », affirmant que son département ministériel ne constitue pas « un ministère de la propagande ».
Alain Edouard Traoré dit ne pas avoir organisé ce point de presse contre le syndicat des journalistes qu'il a traité de véhiculer des « mensonges » (dans une interview), mais contre la presse elle-même.
En effet, pour lui, en écrivant que les autorités du ministère de la communication se sont immiscées dans le traitement de la couverture médiatique de la marche de l'opposition du 29 juin 2013 par la RTB sans « chercher à vérifier » cette information auprès du ministère, les journaux burkinabè ont porté une atteinte aux règles du métier de journalisme.
Le ministre Traoré a animé le point de presse à la veille du sit-in du Syndicat national des travailleurs de l'information et de la culture (SYNATIC), prévu pour demain mardi 16 juillet, en vue de dénoncer, entre autres, l'immiscions des autorités dans le traitement de l'information par les médias publics.
Les journalistes des médias organisent également ce sit-in pour réclamer un statut particulier.
ALK/of/APA