Le Gouvernement abroge le décret de nomination du Gal Zida

| 17.03.2016
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Le Gouvernement abroge le décret de nomination du Gal Zida
© Sophie Garcia
Le Gouvernement abroge le décret de nomination du Gal Zida
A l’issue du Conseil des ministres tenu le mercredi 16 mars 2016, à Ouagadougou, le ministre de la Communication et des Relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, s’est prononcé sur des questions d’actualité nationale. Il s’agit notamment de la question de la nomination du Général Yacouba Isaac Zida comme ambassadeur du Burkina Faso aux Etats-Unis et de la situation des Kogl wéogo à Fada N’Gourma.


Le 22 décembre 2015, le président de la Transition, Michel Kafando, avait pris un décret qui nommait le Général, Yacouba Isaac Zida, ambassadeur du Burkina Faso aux Etats-Unis. Mais ce décret n’avait pas été publié au Journal officiel. Suite à sa parution récente dans ledit journal, le Conseil des ministres, en sa séance du mercredi 16 mars 2016, a pris un décret qui abroge celui du 22 décembre 2015 et annule du coup, toute nomination au poste d’ambassadeur en ce qui concerne le Gal Zida. Le ministre de la Communication et des Relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, a déclaré que sa parution au Journal officiel va faire l’objet d’une enquête.

« C’est pour parer à toute éventualité que le Conseil des ministres a pris un décret qui abroge toute décision concernant cette question », a-t-il précisé en substance.

Le porte-parole du gouvernement a réagi également sur la question de l’arrestation de Kogl wéogo à Fada N’Gourma, chef-lieu de la région de l’Est. « En ce qui concerne ce qui se déroule à Fada N’Gourma, le gouvernement a réaffirmé que la justice et le droit doivent être des éléments prioritaires. Le Conseil a instruit les ministres responsables de ces dossiers, de faire en sorte que force reste à la loi dans toutes ces situations», a affirmé Rémis Fulgance Dandjinou. Tout en saluant des « initiatives heureuses en matière de lutte contre l’insécurité », il a toutefois rappelé que tout le monde doit agir dans le cadre défini par « l’Etat et le droit ».

« Nous devons encourager et féliciter les forces de défense et de sécurité pour le travail qu’elles font dans la lutte contre l’insécurité. (...) Il y a des tâches qui doivent être dévolues aux citoyens dans le cadre de cette politique sécuritaire. Mais les arrestations et les amendes sont du ressort de la loi. Il ne peut y avoir une loi parallèle à celle établie par l’Etat burkinabè », a martelé M. Dandjinou.

Il s’est exprimé aussi sur la question de la fusion du Salon international de l’énergie, des mines et des carrières (SEMICA) et des journées de Promotion minière du Burkina (PROMIN). L’objectif du ministre de l’énergie, des mines et des carrières, a argué le porte-parole du gouvernement, est d’arriver à créer de grands espaces de valorisation de l’énergie et des mines. Pour lui, il ne s’agit pas de faire disparaître un promoteur privé, mais de mieux organiser ces espaces pour rationaliser l’attrait que le Burkina Faso peut avoir vis-à-vis de ces acteurs économiques.

Karim BADOLO

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