« La femme burkinabé reste confrontée à des problèmes d’accès aux ressources financières » (ministre)

| 09.03.2016
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Madame Sika Bella KABORE, épouse du Président du Faso, a patronné la cérémonie commémorative de la Journée internationale de la femme le 08 mars 2016 à Ouagadougou, placée sous le thème : « Entrepreneuriat agricole des femmes : obstacles, défis et perspectives ». C’était en présence du Premier ministre, Monsieur Paul Kaba THIEBA, de la ministre de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille, Madame Laure ZONGO /HIEN, des membres du gouvernement et de nombreuses personnalités. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
© Leonard Bazié / Présidence
Madame Sika Bella KABORE, épouse du Président du Faso, a patronné la cérémonie commémorative de la Journée internationale de la femme le 08 mars 2016 à Ouagadougou, placée sous le thème : « Entrepreneuriat agricole des femmes : obstacles, défis et perspectives ». C’était en présence du Premier ministre, Monsieur Paul Kaba THIEBA, de la ministre de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille, Madame Laure ZONGO /HIEN, des membres du gouvernement et de nombreuses personnalités. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
« La femme burkinabè reste confrontée à des problèmes d’accès aux ressources financières », a reconnu la ministre de la Femme et de la Solidarité nationale, Laure Zongo/Hien, à l’occasion de la Journée internationale de la femme (JIF), célébrée ce mardi. Dans son message à l’occasion de cette célébration, Mme Zongo a rappelé qu’au plan national, le gouvernement du Burkina Faso célèbre cette journée dédiée à la femme, sous le thème « Entrepreneuriat agricole des femmes : obstacles, défis et perspectives ».


Pour elle, le choix d’un tel thème repose sur un certain nombre de constats.

‘’En effet, l’entrepreneuriat féminin constitue un moteur de la croissance économique et de la création d’emplois au Burkina Faso. Il contribue à environ 70% à la formation du PIB », a précisé Laure Zongo.

Et de souligner qu’en dépit de ses efforts et de sa contribution à l’économie nationale, la femme burkinabé reste confrontée à des problèmes d’accès aux ressources financières, à la terre, aux semences, aux technologies, etc.

Elle a aussi relevé qu’à cela s’ajoutent les pesanteurs socioculturelles, les difficultés d’accès à l’éducation et à la formation professionnelle.

De son avis, la JIF ‘’donne l’opportunité aux forces vives de la nation burkinabè, d’une part, de faire le bilan de l’accès des femmes aux facteurs de production et, d’autre part, d’identifier des stratégies d’accroissement de la compétitivité des produits agricoles des femmes ».

Laure Zongo est convaincue qu’une volonté politique affichée permettra, entre autres, aux femmes de profiter davantage de la création des pôles de croissance pour monter leurs propres entreprises agroalimentaires.

C’est à juste titre qu’elle invite, de ce fait, tous les Burkinabè, ‘’de l’intérieur comme de l’extérieur, et les partenaires du Burkina Faso à s’approprier le thème et mener le combat pour un développement harmonieux de notre société, gage de stabilité et de paix ».

Au Burkina Faso, depuis plusieurs années, le Journée internationale de la femme, le 8 mars, est déclarée fériée, chômée et payée.

Le thème mondial de cette année 2016 pour la Journée internationale de la femme est ‘’Planète 50-50 d’ici 2030 : Franchissons le pas pour l’égalité des sexes ».

À travers une telle thématique, l’Organisation des nations unies entend mettre l’accent sur la mise en œuvre effective des Objectifs de développement durable (ODD).

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