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L'opération billetage en 2015 a permis de détecter 1.213 agents irréguliers dans la fonction publique burkinabè

| 07.05.2016
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Du 25 mai au 17 juin 2015, s'est déroulé sur toute l’étendue du territoire national, une opération billetage pour l’ensemble des agents publics de l’Etat payés sur le Système Intégré de Gestion Administrative et Salariale du Personnel de l’Etat (SIGASPE). Le top de départ de l’opération a été donné le lundi 25 Mai 2015 dans l’enceinte du ministère de l’Economie et des Finances par Madame le Ministre Délégué Chargé du Budget. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
© Les Echos du Faso
Du 25 mai au 17 juin 2015, s'est déroulé sur toute l’étendue du territoire national, une opération billetage pour l’ensemble des agents publics de l’Etat payés sur le Système Intégré de Gestion Administrative et Salariale du Personnel de l’Etat (SIGASPE). Le top de départ de l’opération a été donné le lundi 25 Mai 2015 dans l’enceinte du ministère de l’Economie et des Finances par Madame le Ministre Délégué Chargé du Budget. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
Le paiement des salaires des fonctionnaires par billetage en 2015 au Burkina Faso, a permis de détecter 1213 (mille deux cent treize) agents en situation irrégulière dans la fonction publique, a déclaré le Premier ministre Paul Kaba Thiéba, lors de son discours sur l’état de la nation, ce vendredi à l’Assemblée nationale.


Selon le chef de gouvernement burkinabè, la situation de ces 1213 agents irréguliers occasionne une incidence financière annuelle de plus de 2,7 milliards de francs CFA au budget de l’Etat.

Paul Kaba Thiéba a relevé que les ajustements opérés sur les éléments de rémunération pour paiements indus ont engendré un montant de trop perçu estimé globalement à 8,5 milliards de francs CFA à l’encontre de 25.686 agents.

« L’impact conjugué des arrêts de salaires et des ajustements opérés sur les éléments de rémunération permet de dégager une économie de plus de 11,2 milliards de francs CFA », a-t-il expliqué aux députés.

Le Premier ministre burkinabè s’est par ailleurs soumis, dans l’après-midi, aux questions des parlementaires.

Nommé le 6 janvier dernier, c’est la première fois que Paul Kaba Thiéba se prête à cet exercice inscrit dans la constitution du Burkina Faso et qui permet au Premier Ministre, entre autres, de livrer sa lecture sur la situation nationale, de donner la vision de son gouvernement ainsi que les orientations de l’exécutif.

Le discours sur la situation de la nation est suivi de questions des élus, tout comme la Déclaration de politique générale (DPG). Cependant, contrairement à la Déclaration de Politique Générale, les échanges ne sont pas suivis de vote.

Les Burkinabè, dans leur large majorité, attendaient beaucoup ce discours sur la situation nationale du Premier ministre qui intervient trois mois après la nomination de M. Thiéba.

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