Depuis le dernier réajustement ministériel, le président de la transition assume désormais, les fonctions de ministre de la sécurité. Le 24 juillet dernier, il a décidé de s’adjoindre un ministre délégué et son choix s’est porté sur la personne du colonel Sidi Paré. Lors de l’installation du tout nouveau ministre, le secrétaire général du gouvernement, Alain Ouattara, a qualifié sa tâche de redoutable, car notre environnement sous-régional est secoué par une instabilité persistante, marquée par des attaques terroristes et attentats- suicides. «La menace est réelle pour notre pays, nous avons besoin de quiétude pour organiser des élections crédibles et incontestables, pour tourner la page de la transition», a expliqué Alain Ouattara. Il a donc, souligné que les challenges sont importants et les défis nombreux.
«J’arrive à ce poste dans un contexte particulier, marqué par des préoccupations sécuritaires multiformes, au lendemain d’une insurrection populaire édifiante et à trois mois de la fin de la transition», a déclaré le colonel Sidi Paré. Pour lui, le mandat qui lui est confié aujourd’hui, est de poursuivre et de relever plusieurs défis dont les principaux sont :
- la sécurisation des élections à venir ;
- la lutte contre le grand banditisme et l’insécurité urbaine ;
- la lutte contre le terrorisme et la cybercriminalité.
Conscient du fait que le temps lui est compté, le ministre Paré entend concentrer ses efforts pour offrir aux populations, l’assurance des échéances électorales et améliorer le sentiment de sécurité. Pour atteindre ces objectifs, «je m’appuierai sur l’existant et c’est ici, l’occasion pour moi, de saluer à sa juste valeur, le travail de mon prédécesseur et frère d’arme, le colonel Auguste Denise Barry», a annoncé Sidi Paré. A l’en croire, les statistiques lui montrent que la tâche sera dure, rude, mais la victoire n’est pas impossible. Mais, elle ne se gagnera qu’avec l’accompagnement de ses collaborateurs, chevilles ouvrières du ministère, a conclu le colonel.
Aline Ariane BAMOUNI