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Gratuité des soins : le ministre de la Santé satisfait de la mise en œuvre

| 21.04.2016
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Le Ministère de la Santé avec l’appui du Fonds des Nations Unies pour la Population et de la Banque mondiale, a organisé ce jeudi 14 avril 2016 à Ouagadougou un atelier ministériel de plaidoyer sur le dividende démographique. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
© Ministère
Le Ministère de la Santé avec l’appui du Fonds des Nations Unies pour la Population et de la Banque mondiale, a organisé ce jeudi 14 avril 2016 à Ouagadougou un atelier ministériel de plaidoyer sur le dividende démographique. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
Le ministère de la Santé a tenu les 18 et 19 avril 2016 à Ouagadougou, son premier Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) sur la gratuité des soins de santé infantile et maternel.


Les mesures de gratuité des soins au profit des enfants de moins de cinq ans et des femmes enceintes constituent un pas décisif vers la couverture sanitaire universelle. C’est ce qui est ressorti du premier Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) du département de la santé, qui s’est tenu les 18 et 19 avril 2016, à Ouagadougou. De l’avis du ministre de la Santé, Dr Smaïla Ouédraogo, cette mesure est une marque de la détermination de son département à concrétiser les engagements du président du Faso, dans le secteur de la santé. En termes d’acquis, le ministre Smaïla Ouédraogo a mentionné l’effectivité de la mesure depuis le 2 avril dans trois régions du Burkina Faso (ndlr : Centre, Sahel, Hauts-Bassins). En seulement deux semaines de mise en œuvre, plus de 50 000 enfants de moins de cinq ans et 3 000 femmes enceintes ont été pris en charge gratuitement tant pour la consultation que pour les ordonnances médicales, selon ses confidences. Et d’ajouter que 87 césariennes et quelques accouchements ont pu également être réalisés de façon gratuite. Par ailleurs, le chef du département de la santé a déploré quelques insuffisances liées à l’appropriation de la mesure par la population et par les différents acteurs du système de santé. Il a relevé également le problème de continuité de certaines molécules au niveau des formations sanitaires et des incompréhensions au niveau de certains agents de santé. Dr Smaïla Ouédraogo a soutenu que certains agents font des prescriptions de spécialités au niveau des formations sanitaires périphériques alors que ceux-ci devraient prescrire des médicaments génériques. D’autres agents exigent des examens complémentaires au niveau des Centres de santé et de promotion sociale (CSPS), pourtant ces centres de santé ne sont pas dotés du plateau technique approprié à cet effet.

Il a conclu que tous les acteurs de la santé n’ont pas encore complètement maitrisé la procédure liée à la gratuité des soins. Il a donc souhaité qu’à travers ces insuffisances, ils puissent bâtir une stratégie mieux appropriée afin que cette mesure connaisse un plein succès. Au cours du CASEM Smaïla Ouédraogo et ses collaborateurs ont dressé le bilan du plan d’actions de l’année écoulée. Ils ont également passé en revue la performance du système de santé du Burkina à mi-parcours de la mise en œuvre du programme national de développement de la santé 2011-2020.

Nadège YAMEOGO
Zeynabou OUAMDAOGO
(Stagiaire)

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