Gouvernement de Paul Kaba Thiéba : 29 combattants à Kosyam

| 14.01.2016
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Gouvernement de Paul Kaba Thiéba : 29 combattants à Kosyam
© DR / Autre Presse
Gouvernement de Paul Kaba Thiéba : 29 combattants à Kosyam
Les membres du premier gouvernement du Premier ministre (PM) burkinabè, Paul Kaba Thiéba, sont connus, depuis hier mercredi, dans la matinée. Au nombre de 29 dont 25 ministres et quatre secrétaires d’Etat, ces membres de l’équipe gouvernementale ont eu une prise de contact avec le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré et le PM, Paul Kaba Thiéba. C’était dans la soirée du jeudi, au palais présidentiel de Kosyam. A l’issue de cette rencontre, des ministres ce sont exprimés face à la presse.


Rémi Fulgence Dandjinou, ministre de la communication et des relations avec le parlement : «Je connais parfaitement le milieu»

«C’est un portefeuille dont les tâches me conviennent particulièrement, dans la mesure où je suis du monde de la presse. Je connais parfaitement le milieu. Aussi, pour avoir participé à pratiquement toutes les réflexions sur le développement de la presse dans notre pays, je trouve que c’est une opportunité pour parachever ce travail. Depuis ce matin (hier mercredi 13 janvier 2016, Ndlr), j’ai déposé ma démission au conseil d’administration de Burkina info TV, afin de pouvoir librement m’occuper de ma charge ministérielle».

Halizatou Rosine Coulibaly, ministre de l’économie, des finances et du développement : «Nous essayerons d’être à la hauteur de la tâche qui nous est confiée»

«C’est un gouvernement qui vient d’être mis en place. Nous avons eu une première rencontre de prise de contact. Nous attendons que le Premier ministre et le président du Faso nous donnent notre lettre de mission. Nous sommes honoré de faire partie de ce gouvernement et nous essayerons d’être à la hauteur de la tâche qui nous ait confiée».

Nestor Batio Bassière, ministre de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique : «Appartenir à un gouvernement, c’est travailler pour le peuple»

«Les premiers mots vont à l’endroit du président du Faso et du Premier ministre pour la confiance placée en nous, en nous permettant d’être là, ce soir. C’est un sentiment de reconnaissance et de joie également, à l’endroit de ma formation politique qui a eu le courage de me proposer.Pour l’instant, nous n’avons pas encore reçu notre lettre de mission, mais ce que nous pouvons retenir est qu’appartenir à un gouvernement, c’est travailler pour le peuple et pour le bonheur du pays. Et c’est le défi majeur d’un ministre qui accepte faire partie du gouvernement».

Alpha Barry, ministre des affaires étrangères, de la coopération et des Burkinabè de l’extérieur : «Notre gouvernement est là aussi, pour renforcer la coopération avec tous les pays»

«Nous allons privilégier les relations de paix avec tous les pays voisins du Burkina Faso. Le défi majeur de la sous-région est lié à la question sécuritaire. Il n’y a pas de raison que les pays entre eux, aient des problèmes de façon ouverte. Il convient que tous les pays se mettent ensemble, pour faire face à ce défi sécuritaire dans la sous-région, notamment les menaces djihadistes. Notre gouvernement est là aussi, pour renforcer la coopération avec tous les pays qui entretiennent des relations avec le Burkina Faso».

Tahirou Barry, ministre de la culture, du tourisme et des arts : «Nous allons mettre le ministère à la place qu’il mérite»

«Nos sentiments sont ceux à la fois d’humilité et de responsabilité. Il s’agit d’un appel de la nation et nous n’avions pas de raison de nous dérober. Lorsqu’il s’agit d’un appel avec des élans de sincérité et de franchise, le bon patriote n’a pas le droit de refuser, puisque les enjeux nationaux priment sur les enjeux personnels. Je réponds à cet appel avec l’ambition d’apporter ma contribution à l’œuvre constructive de la marche de la nation. Le chantier le plus pressant, c’est de remettre le Ministère de la culture, du touriste et des arts à la place qu’il mérite. Il n’y a pas de raison que ce ministère soit délaissé».

Taïrou Bangré, ministre des sports et des loisirs : «Quand on vient dans un gouvernement, c’est pour apporter des réponses»

«Nos devanciers ont déjà abattu un gros boulot et nous arrivons pour apporter notre contribution. Nous nous inscrivons dans une dynamique de continuité. Nous essayerons de faire que les choses aillent de mieux en mieux. Quand on vient dans un gouvernement, c’est pour apporter des réponses aux préoccupations majeures».

Jean Claude Bouda, ministre de la jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelle : «Nous devons nous engager à apporter les réponses concrètes aux problèmes de la jeunesse».

«La rencontre de ce soir, est une prise de contact. Je suis un Burkinabè, engagé en politique. Le président du Faso a un programme. Nous allons essayer de l’accompagner dans la mise en œuvre de son programme. Mon département est tout un programme, en ce sens qu’il concerne à la fois, la jeunesse, la formation et l’insertion professionnelle. Les attentes de la jeunesse sont nombreuses. Il faut rappeler aussi que c’est cette jeunesse qui a payé le plus lourd tribut, lors des évènements qui ont secoué le Burkina Faso, ces deux dernières années. Le sang des jeunes est versé et il faut que le gouvernement s’engage à apporter les réponses concrètes aux problèmes de la jeunesse, en termes d’employabilité, de formation, d’emploi, etc. Ces problèmes ne sont pas propres à la jeunesse urbaine seulement, mais concernent aussi, les jeunes des campagnes».

Nous allons installer les ministres.
Propos d’Alexandre TRAORE

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