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Frédéric Nikièma visite deux stations de radio

| 02.03.2015
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Frédéric Nikièma visite deux stations de radio
© DR / Autre Presse
Frédéric Nikièma visite deux stations de radio
Radio Oméga et Radio Liberté ont reçu, le vendredi 27 février 2015 à Ouagadougou, dans leurs locaux, le ministre de la Communication, Frédéric Nikièma.


Le ministre de la Communication, Frédéric Nikièma, depuis sa prise de fonction, a initié une série de visites de terrain dans les médias publics et privés. Il s'agit de constater de visu les conditions de travail au sein de ces chapelles médiatiques «et de voir dans quelle mesure le gouvernement pourra apporter sa contribution en vue de soutenir le travail exceptionnel qui y est fait». C'est l'explication donnée par le porte-parole du gouvernement à l'issue d'une visite au pas de course dans deux stations de radio privées basées à Ouagadougou, le vendredi 27 février 2015. A Radio Oméga où il s'est d'abord rendu avec sa délégation, M.Nikièma a eu droit à une visite guidée des lieux (studio, service commercial, rédaction, etc) suivie d'un bref entretien avec le promoteur de la radio, Alpha Barry et ses plus proches collaborateurs. Créée en 2011, Radio Oméga (103.9 à Ouagadougou et 104.7 à Bobo- Dioulasso) avec pour slogan «L'information en temps réel», a, aux dires de M. Barry, diffusé de la musique pendant une année entière avant de se doter d'un programme fait d'émissions informatives et interactives (en juillet 2012). «Mais, nous nous sommes surtout fait connaître lors de l'insurrection d'octobre 2014 », a-t-il confié. Le service Rédaction est scindé en trois sous-services, tous fonctionnels : français, mooré et Internet.

Radio Oméga félicitée

L'occasion faisant le larron, M. Alpha Barry a annoncé à ses hôtes la mise en place d'une nouvelle grille de programmes qui obéit à un «habillage» international à partir du 2 mars 2015. Il a, dans la même veine, ajouté que Radio Oméga pourra bientôt être suivie partout dans le monde sur Internet grâce à une application mobile qui sera opérationnelle dès le 5 mars prochain. De plus, «nous avons en projet l'ouverture d'une télévision numérique. Mais nous attendons le gouvernement pour cela», a-t-il dit. Il a aussi émis le vœu de voir Radio Oméga associée aux activités organisées par le gouvernement. «Nous sommes souvent invités pour des reportages à la présidence du Faso, mais très rarement au Premier ministère, notamment lors des audiences. Nous comptons sur vous pour être sollicités quand c'est nécessaire», a-t-il plaidé. Interrogé plus tard sur cette doléance, le ministre de la Communication a indiqué qu'une solution sera trouvée. Pour lui, il s'agit de «dysfonctionnements» bénins. Et ce, d'autant plus que le problème ne se pose pas à la présidence du Faso. Avant de dire aurevoir au personnel et au promoteur de Radio Oméga, Frédéric Nikièma a écrit dans le livre d'or de la station-radio ceci : «Mes vives félicitations à Radio Oméga pour son travail d'information et de sensibilisation en direction des populations».

Accompagner les médias

M. Nikièma et sa délégation ont ensuite mis le cap sur Radio Liberté, disponible sur la fréquence 92.8. Une fois sur place, ils ont été chaleureusement accueillis par le directeur de ladite station-radio en la personne de Justin Coulibaly. Dans une ambiance détendue et très décontractée, celui-ci a invité ses hôtes à visiter l'un après l'autre les différents services de la maison. Au studio d'enregistrement, le directeur de Radio Liberté n'a pas manqué d'improviser une interview-éclair avec le ministre Nikièma. Dans le rôle d'animateur, M. Coulibaly a interrogé, en effet, son vis-à-vis sur l'objet de sa visite. «C'est une visite de courtoisie. Mais, il s'agit surtout de voir dans quelles conditions vous travaillez et comment vous épauler pour accompagner la transition», a répondu le porte-parole du gouvernement. M. Justin Coulibaly s'est, pour sa part, dit satisfait de la visite du ministre de la Communication. «Cela dénote de l'intérêt qu'il porte aux médias de notre pays. Nous souhaitons cependant un accompagnement accru des autorités afin de pouvoir évoluer dans un cadre beaucoup plus démocratique», a-t-il confié.

Aubin W. NANA
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