Alors que certains s’attendaient hier lundi 11 janvier 2016 à la publication du communiqué portant constitution de l’exécutif, histoire de donner un jour aux nouveaux impétrants pour se préparer au premier conseil des ministres demain mercredi, d’ultimes tractations étaient à l’ordre du jour. En l’occurrence entre Le MPP et l’UNIR/PS, chef de file des « mouvanciers ».
La formation de maître Sankara, dans la convention qui la lie au parti au pouvoir, a exigé trois postes ministériels en contrepartie du ralliement de ses cinq députés à la coalition devant permettre au président élu de disposer d’une majorité parlementaire pour appliquer son programme politique.
Mais une fois l’alliance scellée, la dot contractuelle semble poser problème au MPP qui entend mettre dans la corbeille de mariage seulement deux portefeuilles ministériels. En sus de la première vice-présidence de l’Assemblée nationale promise aux sankaristes de la mouvance présidentielle.
Quant à la tête du groupe parlementaire « Burkindlim » (1), elle devrait revenir au NTD (trois sièges), lequel forme avec six autres partis les alliés MPP de l’Hémicycle.
Selon une source proche de l’entourage du nouveau président, Roch Marc Christian Kaboré, « ce n’est pas un poste en moins ou en plus qui mettra en péril l’avenir de l’alliance », et celle-ci d’ajouter, optimiste : « On finira par s’entendre avec l’UNIR/PS et d’autres partis de la coalition. Ce n’est plus qu’une question d’heures ».
La Rédaction
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(1) Créé le 28 novembre 2015, le groupe parlementaire « Burkindlim » comprend : l’UNIR/PS (5 sièges), le NTD (3 sièges), le PAREN (2 sièges), le PDS/Metba (1 siège), le RDS (1siège), l’ODT (1 siège) et le MDA (1 siège). Avec son apport de 14 députés, ces partis permettent au MPP (55 sièges) d’obtenir la majorité parlementaire.
