Permettre aux mandataires financiers des partis, formations politiques et regroupements d’indépendants de s’approprier le contenu du canevas-type du rapport financier de présentation des dépenses liées aux charges de fonctionnement et aux activités des campagnes électorales, tel est l’objectif de l’atelier organisé par le ministère en charge de l’administration territoriale, du 9 au 11 avril 2016, à Ouagadougou. A en croire le ministre d’Etat, ministre en charge de l’administration territoriale, Simon Compaoré, cette rencontre devrait donner les rudiments nécessaires aux participants pour une présentation harmonieuse des rapports financiers. Toute chose devant permettre leur prise adéquate en compte par la Cour des comptes. Il a indiqué que le présent atelier répond à deux impératifs : la transparence dans la gestion des ressources publiques et la reddition des comptes. Dans un contexte d’austérité budgétaire, a-t-il affirmé, l’argent du contribuable burkinabè ne saurait être utilisé à des fins, autres que celles voulues par le législateur. «La subvention devrait permettre à chaque parti engagé dans la compétition électorale de faire face à certaines dépenses de campagne et d’effectuer de façon convenable le contrôle des opérations électorales tout le long du déroulement du scrutin tel qu’il en est disposé dans la loi électorale», a laissé entendre Simon Compaoré. Par ailleurs, il a souligné que chaque parti, formation politique ou regroupement d’indépendants avait le devoir, après utilisation des fonds publics, de transmettre, dans les délais légaux, un rapport financier à la Cour des comptes. L’atelier est organisé en collaboration avec le ministère en charge des finances et la Cour des comptes.
Boudayinga J-M THIENON