Conformément à la Charte de la Transition, le gouvernement s'est fixé des missions dont la finalité est la consolidation des acquis sociaux. Dans ce sens, le gouvernement a pris récemment des initiatives fortes qui vont induire les changements attendus dans le quotidien des Burkinabè. Au nombre de ces initiatives figurent en bonne place, le Programme socio-économique d'urgence de la Transition dont l'objectif est de contribuer au bien-être général des populations par la création d'emplois et de revenus au profit des couches vulnérables. Pour le ministre de la Communication, Frédéric Nikiéma, ce programme qui se met progressivement en place concernera particulièrement les jeunes et les femmes dont il appuiera fortement les initiatives. 10 000 unités économiques seront ainsi créées au profit des jeunes et des femmes pour près de 30 000 emplois escomptés. Il s'investira également à l'amélioration de l'offre éducative par la construction de 75 complexes scolaires, la réalisation d'infrastructures universitaires dont deux amphithéâtres à Bobo-Dioulasso et à Ouagadougou. Dans sa quête d'un mieux-être pour la majorité des Burkinabè, le gouvernement encourage également, facilite et soutient l'initiative privée génératrice de richesses et d'emplois pour le Burkina Faso.

Après l'insurrection populaire, la jeunesse qui représente 70 % de la population burkinabè, aspire à des lendemains meilleurs. Pour le ministre de la Jeunesse, Salifou Dembélé, le gouvernement a entendu et compris le cri de cœur de cette jeunesse. Au cours de la Transition, des actions fortes et vigoureuses sont entreprises pour redonner à la jeunesse du Faso, la place et le rôle qu'elle mérite. En rappel, c'est lors du Conseil des ministres extraordinaire du 16 mars 2015 que le Programme socio-économique d'urgence de la transition, à travers son volet « Soutien aux initiatives économiques des jeunes » a été adopté. Son objectif est de contribuer au bien-être des populations par la création de richesses au niveau des couches vulnérables et les plus représentatives de la population, à savoir les jeunes et les femmes. Le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Réné Bagoro a parlé de la suspension des opérations de lotissement ou de restructuration dans les communes urbaines et rurales du Burkina Faso et autres actualités du secteur. Le dernier Conseil des ministres a pris un décret portant suspension des opérations de lotissement ou de restructuration dans les communes urbaines et rurales. Mais les opérations de bornage, de délimitation de terrain, de délivrance d'actes fonciers, de mutations de terrains, ainsi que d'identification des parcelles sont autorisées. Cependant, pour des travaux d'intérêt national, le gouvernement pourrait autoriser des opérations de lotissements par arrêté conjoint des ministres en charge de l'Habitat et celui en charge de l'Administration territoriale. « Dès notre prise de fonction, nous avons rencontré les syndicats à plusieurs reprises (le Premier ministre et le ministre de la Fonction publique). C'est dire que le dialogue social n'a jamais été rompu entre le gouvernement et les syndicats. Seulement, il y a des divergences d'interprétation. La situation socio-économique et financière de notre pays ne permet pas de répondre à tous les points de revendication des syndicats », a renchéri le ministre de la Fonction publique, Augustin Loada.

Jules TIENDREBEOGO