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Enseignants sommés de dispenser les cours en arabe: « Le gouvernement réagira à la hauteur de la provocation lancée par ces terroristes », dixit le ministre Simon Compaoré

| 28.01.2017
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Il s'est tenu le mardi 26 juillet 2016, à Ouagadougou, une réunion de validation du projet de décret portant création, attributions, organisation, fonctionnement et mise en œuvre d’un Dispositif d’Intervention Médicale d’Urgence (DIMU). La rencontre qui a connu la présence du Ministre en charge de la protection civile, Simon Compaoré, a été présidée par le Ministre de la Santé, Smaïla Ouédraogo. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
© Ministère
Il s'est tenu le mardi 26 juillet 2016, à Ouagadougou, une réunion de validation du projet de décret portant création, attributions, organisation, fonctionnement et mise en œuvre d’un Dispositif d’Intervention Médicale d’Urgence (DIMU). La rencontre qui a connu la présence du Ministre en charge de la protection civile, Simon Compaoré, a été présidée par le Ministre de la Santé, Smaïla Ouédraogo. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, réagissant aux menaces des enseignants par des terroristes à Baraboulé dans le Sahel, a prévenu ce vendredi qu’il ne peut plus être question d’obtempérer à des injonctions de gens «sans foi ni loi».

«Le Burkina Faso ne se laissera pas intimider», a averti Simon Compaoré. S’exprimant à l’occasion du premier Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de son département, le ministre d’Etat Compaoré a rassuré: «Nous allons montrer que le Burkina reste un Etat unitaire, un Etat qui ne se laisse pas intimider, un Etat responsable qui prendra toutes les dispositions pour que de tels énergumènes n’aient plus droit de citer dans notre cité».

En effet, mercredi dernier, des terroristes se sont présentés dans des villages relevant de la Commune rurale de Baraboulé dans le Sahel pour traumatiser des enseignants qui venaient de terminer une réunion avec les parents d’élèves, en les intimant l’ordre de fermer les classes ou d’accepter de ne plus dispenser des cours en français, mais seulement en arabe. «Il ne peut être question d’obtempérer à des injonctions de gens qui sont sans foi ni loi et qui ne savent qu’une seule chose, semer la mort et la désolation», a martelé le ministre Compaoré qui a soutenu que le gouvernement va réagir, une réaction qui sera à la hauteur de la provocation lancée par ces terroristes. «Les enseignants sauront qu’il y a un Etat chargé de préserver la vie de ses citoyens, un Etat protecteur et qui veille à l’intégrité de notre territoire et à l’application sur le territoire national des lois et des règlements», foi du ministre en charge de la Sécurité qui a précisé que les Forces de défense et de sécurité vont conjuguer leurs efforts pour dicter leurs lois aux forces du mal qui veulent imposer les leurs.

A ce sujet, il a rassuré que l’Etat a sonné l’alerte et des dispositions ont été prises. En plus de cela, il a révélé que des mesures au niveau régional ont aussi été prises. «Les pays se concertent, les forces de sécurité sont en train d’être mises en place pour que l’action ne se résume pas au niveau d’un seul pays, mais dans tous les pays qui ont intérêt à se mettre ensemble pour juguler le terrorisme qui veut empêcher la voie du développement», a confié le ministre Simon Compaoré.

Madina Belemviré

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