Le top de départ des passations de services à la tête des départements ministériels a été donné par le secrétaire général du gouvernement, Alain Thierry Jean-Baptiste Ouattara, au ministère de l’Economie, des Finances et du Développement. Trois femmes ont désormais la tâche de mobiliser, gérer les ressources financières au profit des programmes de développement et d’apporter des réponses pertinentes aux questions de l’économie et du développement au Burkina Faso. il s’agit de Hadizatou Rosine Coulibaly/Sori , la ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, de Edith Clémence Yaka, ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, chargée du budget et de Pauline Zouré, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, chargée de l’aménagement du territoire. « Je voudrais que le ministère de l’Economie, des Finances et du Développement ne soit plus perçu comme le département dans lequel sévit la corruption », a d’entrée de jeu déclaré la ministre Hadizatou Rosine Coulibaly/Sori. Pour elle, cette coïncidence est une interpellation à prendre à cœur le renforcement de la gouvernance économique et financière et l’actualisation de l’aménagement du territoire. Pour y arriver, elle a souhaité que chaque agent, selon ses responsabilités, adopte les principes de d’éthique, de rigueur, de transparence, la discipline, le professionnalisme dans la recherche de l’efficience. Jugeant titanesque le travail abattu par le département sous la Transition, elle a exhorté les agents à aller de l’avant. « Il faut faire mieux avec moins parce que l’argent se fait rare », a-t-elle insisté. La ministre Coulibaly compte adopter un management participatif en faisant appel aux compétences rassemblées au sein du département. L’ex-ministre Jean Gustave Sanon a félicité la nouvelle équipe dirigeante. Avant d’être nommée à la tête du ministère en charge des Finances, Hadizatou Rosine Coulibaly/Sori était la représentante-résidente du Programme des Nations unies pour le développement au Bénin. Mme Coulibaly est titulaire d’une maîtrise en économie du développement de l’Université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, au Sénégal, et d’un diplôme de troisième cycle en macroéconomie et planification de l’Institut des Nations unies pour le développement économique et la planification.
Nadège YE