Le Premier Ministère emboite le pas à la Présidence du Faso pour soutenir aux actions visant à résorber le déficit de produits sanguins durant cette période qualifiée de sensible par les spécialistes de la santé. le don de sang. Paul Kaba THIEBA et le personnel de son institution ont donné de leur sang ce jeudi 25 août à la Primature. Sauver des vies par le don de sang passe également par les autorités de la primature.
« Un don du cœur », tel est le sens que le premier Ministre, Paul Kaba THIEBA donne à la collecte de sang au niveau son département. Et traduisant les mots en acte, le chef du gouvernement a effectué le geste salvateur en donnant de son sang après les phases de prise de poids, de tension artérielle et l’entretien médical préalables comme le veut la procédure. A sa suite le personnel de son département mobilisé pour la cause, se soumettra au même exercice. Le dispositif du Centre régional de transfusion sanguine (CRTS) déployé au sein de l’institution et chargé de la collecte du liquide précieux sous les ordres du Docteur Salam Sawadogo, accueille les différents donneurs.
C’est convaincu que nul n’est à l’abri du besoin de sang que M. Paul Kaba THIEBA et son personnel ont répondu à l’appel au don de sang à tous les burkinabè lancé par le président du Faso, Roch Marc Christian KABORE, le 22 juillet dernier lorsqu’il effectuait lui-même le don de sang. « Tout le monde doit le faire, parce que tout le monde peut en avoir besoin, directement ou indirectement par la famille interposée », indique le Premier ministre. Et le Chef du gouvernement dit espérer que tous les burkinabè seront réceptifs aux messages et suivront l’exemple et de cet acte qu’il juge de « générosité, de solidarité et patriotique ».
Les responsables en charge de la collecte ont salué l’acte posé par le chef du gouvernement car pouvant contribuer à résorber le déficit de sang.Ils affichent leur optimisme quant à l’atteinte de l’objectif des soixante (60) poches de sang au terme de cette de cette opération. Selon Dr Sawadogo du CRTS, le besoin de sang n’est certes pas couvert selon eux avec les différents dons, mais la large majorité des demandes de sang formulées dans les hôpitaux est satisfaite.
En cette de période d’hivernage, qui connait également un pic du paludisme, le besoin en sang est plus grand, notamment chez les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans plus exposés à l’anémie. Le responsable de l’équipe de collecte, Dr Salam Sawadogo, à son tour, lance donc un appel à toute la population d’effectuer le don de sang.A ce jour le déficit en besoin de sang est estimé à 35% au plan national, a-t-il indiqué. Pour l’heure le Premier ministère a joué sa partition pour résorber ce déficit.