«Le ministre m’a fait l’honneur de me recevoir pour me féliciter mais surtout me prodiguer des conseils parce que c’est un poste important et je sollicite l’appui des plus hautes autorités», a déclaré le désormais représentant de l’OIF auprès des Nations-Unies, Paul Robert Tiendrebeogo en remplacement de Phillipe Savadogo.

M. Tiendrebeogo précédemment ambassadeur du Burkina Faso en Autriche et représentant permanent auprès des organisations internationales à Vienne, a aussi échangé avec le ministre Bassolé autour des futurs défis qui l’attendent.

Il a en outre souligné que la francophonie est « en pointe» dans les domaines de la promotion du multilinguisme mais aussi de l’égalité de toutes les langues dans toutes les organisations internationales.

La francophonie défend également les principes de la démocratie et des droits de l’homme, l’éducation et le développement durable, a ajouté le diplomate.

«C’est tout un ensemble d’éléments qui vont constituer mon panier de la ménagère donc je compte sur l’appui des plus autorités pour relever le défis», a-t-il sollicité.

Le nouveau membre de la commission permanente indépendante des droits de l’homme de l’Organisation de la coopération islamique, Adama Nana a indiqué être venu présenter ses hommages au ministre d’Etat qui a bien voulu placer une confiance en sa modeste personne.

« En temps que ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale mais aussi représentant spécial de l’OCI, il est la personne la mieux habilitée pour nous donner des conseils afin de mener à bien cet mandat de trois ans renouvelable une fois», a-t-il indiqué à sa sortie d’audience.

M. Nana a lui aussi souhaité le soutien de l’Etat burkinabè et de ses devanciers pour relever le défi, soulignant l’importance de l’organisation qui réunit 18 experts à travers le monde.

Selon lui, la commission dont le siège est à Djeddah en Arabie Saoudites a pour rôle d’appuyer les (57) Etats dont le Burkina membre depuis 1975, en matière des droits de l’homme.

Le ministre Bassolé a salué cette représentativité des diplomates burkinabè au sein des organismes internationaux et a affirmé que tout cela participe au «rayonnement» de la diplomatie burkinabè et au « positionnement » du pays sur l’échiquier international.

«Je pense que notre diplomatie est très active et les cadres du ministère des Affaires étrangères font honneur et se font positivement distinguer par leur comportement et leur bonne manière de servir», s’est-il réjoui.

Il les a par ailleurs encouragé à assumer les tâches auxquelles ils ont été conviés avec «le maximum d’engagement et de détermination».

ALS/TAA