La médiation coûte chère au Burkina
« Les médiations coûtent beaucoup d'argent (transports des belligérants, leurs hébergement et autres). Pour le Mali théoriquement c'est la CEDEAO qui supporte les coûts mais vu les lenteurs administratives, c'est le budget de l'Etat qui préfinance » a affirmé le ministre des affaires étrangères. Pour ce même cas du Mali, contre les rumeurs qui nourrissent les débats comme quoi il existe des discordances entre le médiateur et les bénéficiaires, le diplomate Burkinabè s'inscrit en faux. « Ce ne sont pas des critiques qui vont arrêter le dialogue politique » a-t-il assuré. Pour lui, pas de divergences ni dans la coalition ni entre le Mali et le Burkina dans la médiation.
Si le Burkina abrite des Touaregs maliens et toute autre personne belligérante, « c'est uniquement pour des raisons humanitaires et le Burkina n'est pas le seul dans ce cas » confie le ministre BASSOLET.
Un burkinabè de l'extérieur, une carte consulaire
L'immatriculation des expatriés burkinabè a pris une tournure décisive avec le début de la compagne de délivrance massive dudit document en Côte d'Ivoire. « Le processus va bon train en Côte d'Ivoire, j'ai eu l'ambassadeur au téléphone » a confirmé le chef de la diplomatie burkinabè.
Cependant, même si la campagne est en cours, des voix discordantes se lèvent contre le coût (7000 FCFA) de la carte. Pour cela, « le gouvernement va y réfléchir » afin de trouver un terrain d'entente. « Ceux-là qui ne peuvent pas eu égard à leur situation économique s'acquitter de ces frais, on verra ce qu'on peut faire pour eux » dixit Djibrill BASSOLET.
Dramane GUENE