M. Somda a indiqué qu'environ 200 acteurs de la diplomatie burkinabè, dont trente deux ambassadeurs et neuf consuls généraux échangeront avec la Commission électorale nationale indépendante (CENI), sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour la réussite du vote des Burkinabè de l'étranger.
« En tant que garant des intérêts des burkinabè vivant à l'étranger, le ministère des Affaires étrangères et de la coopération régionale à travers ses services déconcentrés, réfléchira au cours de cette conférence sur sa contribution à l'organisation du vote des burkinabè de l'étranger », a déclaré Marc Somda.
Selon lui, il s'agira au cours de cette 13ème conférence de permettre aux participants « de mieux s'imprégner du contenu de la loi, de se l'approprier, de déterminer et de façon précise la nature de la contribution du ministère pour une réussite de l'opération ».
L'adoption de la loi 019 du 14 avril 2009 modifiant la loi 014 du 03 juillet 2001 portant code électoral, donne l'opportunité aux Burkinabè vivant à l'étranger d'accomplir ces actes citoyens qu'est le vote.
Il a aussi souligné qu'il faut se féliciter, des mesures prises pour l'identification des Burkinabé à l'Etranger à travers l'opération d'établissement de cartes consulaires biométriques.
« Même si nous ne disposons pas à ce jour de données exactes, on estime à plus de dix millions les burkinabè vivants à l'extérieur des frontières nationales », a-t-il précisé.
Le diplomate a indiqué que la 4ème Assemblée générale des délégués au conseil superieur des burkinabè de l'étranger (CSBF) se tiendra sous le thème « place et rôle des Burkinabè de l'étranger dans le processus d'édification d'un Burkina Faso émergent ».
« Les représentants de nos compatriotes vivants à l'étranger seront entre autre informés et sensibilisés sur les grands projets en cours au Burkina, sur le rôle dans la mise en œuvre de la Stratégie de croissance accélérée et le développement durable(SCAAD) mais aussi et surtout sur le droit de vote », a-t-il dit.
En outre cette session selon lui, « permettra aux chefs de missions diplomatiques et consulaires de se plancher sur les différentes préoccupations des Burkinabè à l'étranger » et aussi de « mieux s'imprégner des réalités du pays, de mesurer les défis à relever, en vue de les partager avec leurs bases respectives ».
Les participants à ces deux événements auront droit à plusieurs communications sur les thèmes divers allant de la diplomatie à l'économie en passant par la culture.
ALS/TAA