« Nous allons faire des missions sur le terrain pour appuyer les agents des communes dans l'établissement massif d'actes de naissance et dans l'archivage de documents, car nous avons de la compétence dans tous les domaines » a indiqué la coordonnatrice du réseau des jeunes volontaires Martine Yabré,
« Si une personne n'est pas identifiée, il lui sera difficile de s'insérer dans un processus de développement », a-telle ajouté, déplorant qu'il y ait « malheureusement au Burkina, des gens qui naissent, vivent et meurent sans un document d'état civil ».
Pour Serge Bayala, membre du réseau, il est temps que les jeunes arrêtent de « critiquer pour critiquer » en matérialisant leurs critiques par des « actes concrets ».
Le réseau composé entre autres du Cercle de réflexion des jeunes historiens (CR/JH), des Nouvelles initiatives de développement (NID), de l'Opinion des femmes du Faso, d'une association de journalistes et du Collectif devenons citoyen, envisage un programme sur une période de trois ans dans l'accompagnement de toutes les communes du Burkina dans leurs processus de développement.
« C'est un engagement citoyen et nous allons le faire de façon désintéressée » a conclu Mme Yabré.
En marge du lancement des activités, les volontaires ont fait un don de sang au centre national de transfusion sanguine.
Le secrétaire général de l'Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF), Thomas Baguemzanré, a loué l'initiative du réseau et lui a assuré le soutien des autorités communales dans son « noble tâche ».
En décembre 2012, le ministère de la Promotion de la femme et du Genre en partenariat avec d'autres ministères a initié l'opération, « une femme, un acte de naissance » en vue de résorber « les 41,9% de femmes en zone rurale et les 10,7% en zone urbaine » qui n'ont pas d'actes de naissance.
Cette opération a pour ambition de mobiliser d'ici à fin 2013, la somme de deux milliards de Francs CFA pour l'établissement d'actes de naissances de au profit de deux millions de femmes.
NDT/TAA