L'érection de la stèle à la mémoire des victimes du crash d'Air Algérie du 24 juillet 2014, à la cité AN II et les procédures judiciaires pour situer les responsabilités sont, entre autres, les questions pendantes ayant fait l'objet d'échanges entre la délégation des familles des victimes et le chef du gouvernement, Isaac ZIDA, le 12 mai dernier.
C'est du moins ce qu'a laissé entendre le président de l'Association des parents des victimes du crash, Me Alidou Ouédraogo, au terme des échanges.Il a ajouté que face aux préoccupations exprimées, le Premier ministre a rappelé les efforts des autorités burkinabè à la suite du drame : découverte des lieux du crash, restitution des restes des victimes... « Mais jusqu'à présent nous n'avons pas été très satisfaits », a-t-il avoué avant d'insister que les responsabilités doivent être situées afin que les âmes de leurs proches reposent en paix.
Pour Me Ouédraogo, tout l'espoir repose sur le dernier rapport prévu en décembre prochain. Mais déjà, les familles pointent du doigt la négligence de la compagnie aérienne : « Nous avons des bribes et en tant que juriste, nous avons une idée de ce qui s'est passé.
Je dis tout simplement et je redis que c'est très dommage de mourir au 21e siècle dans un accident d'avion suite à des négligences.Ça, on ne peut pas l'accepter » : a déclaré Me Ouédraogo. « Nous avons été bien compris une fois de plus. Nous remercions les autorités burkinabè de nous avoir entourés et aussi la population qui a fait montre de solidarité », a-t-il conclu.