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Conseil des ministres : justice militaire, affaire Guillaume Soro, pas de quoi paniquer !

| 12.05.2016
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Rémis Fulgence Dandjinou - Ministre de la communication et des relations avec le parlement
© DR / Autre Presse
Rémis Fulgence Dandjinou - Ministre de la communication et des relations avec le parlement
Le Conseil des ministres de ce mercredi 11 mai 2016 a aussi été l’occasion pour le porte-parole du Gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, de parler des réaménagements au sein de l’appareil judiciaire militaire. L’on se souvient que certains médias avaient fait cas de la décision rendue publique du Chef de l’Etat, Roch Marc Kaboré, de mettre fin aux tâches de certaines personnes au sein de la Justice militaire, que sont Norbert Koudougou, Commissaire du gouvernement, et un autre juge civil qui y avait été envoyé en appui. A écouter les propos du porte-parole du Gouvernement, il n’y a pas de quoi fouetter un chat...


Selon donc rémis Fulgance Dandjinou, parlant du décret pris concernant le remplacement du Commissaire du Gouvernement, Norbert Koudougou, celui-ci représente le ministère de la défense au niveau de l’appareil judiciaire militaire, et, le Président du Faso, qui est le ministre de la défense en titre, a tout juste décidé de le remplacer. Et pour ce qui concerne le juge civil, il avait juste été envoyé en renfort, a été compétent et continuera à exercer dans la juridiction où il était bien avant.

Pour ce qui est du mandat d’arrêt international lancé par la justice militaire burkinabé contre Guillaume Soro, Président de l’Assemblée nationale ivoirienne, et ce qu’il en est de la résolution de la question par des voies diplomatiques, le porte-parole du Gouvernement explique d’abord que cela relève de la justice, donc, avec la séparation des pouvoirs, le Président du Faso ne saurait s’y ingérer. Il demeure néanmoins que celui-ci a ses prérogatives, afin qu’il n’y ait pas de couacs entre les deux Etats que sont la Côte D’Ivoire et le Burkina Faso.

Rémis Fulgance Dandjinou explique aussi que le règlement par la voie diplomatique n’entache en rien la procédure judiciaire, comme le disait tantôt le Chef de l’Etat himself, lors de différentes rencontres, notamment lors de la Semaine nationale de la culture (SNC) 2016, à Bobo-Dioulasso, et avec les acteurs de la société civile, lors d’un dialogue direct organisé par la CODEL (OSC présidée par Me Halidou Ouédraogo) en collaboration avec certains médias.

Claire Lebœuf

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