Conseil des ministres du 27 janvier 2016 : 43% des Burkinabé seront affectés par le manque de production vivrière, si rien n’est fait…

| 29.01.2016
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Conseil des ministres du 27 janvier 2016 : 43% des Burkinabé seront affectés par le manque de production vivrière, si rien n’est fait…
© DR / Autre Presse
Conseil des ministres du 27 janvier 2016 : 43% des Burkinabé seront affectés par le manque de production vivrière, si rien n’est fait…
Le Conseil hebdomadaire des ministres s’est tenu ce mercredi 27 janvier 2016, sous la présidence du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Des mesures ont été prises pour la régulation des tâches au sein des ministères. Concernant la saison agricole 2015-2016, deux provinces sont « dans le rouge », selon les termes du ministre en charge de la communication, Rémi Fulgence Dandjinou, et 43% de Burkinabé risquent d’en pâtir, si rien n’est fait ...


Répartition des tâches entre les différents ministres, dont les missions attribuées à chacun, ainsi que l’adoption d’un décret portant intérim dans les ministères, tels sont les sujets qui ont été abordés, concernant le fonctionnement de l’Exécutif burkinabé.

Outre cela, en agriculture, les provinces du Soum et de l’Oudalan sont touchées par une mauvaise production, et 12 autres sont dans l’urgence, si toutefois rien n’est fait, et, 43% des Burkinabé seront affectés par cette improduction-là.

Le ministre Rémi Fulgence Dandjinou explique aussi que le conseil a abordé les 18 marchés qui ont été attribués par les acteurs de la transition à certaines entreprises, et le Président du Faso a donné des instructions pour qu’une étude se poursuive afin de décanter la situation.

Il y a aussi les actes économiques indélicats que certaines personnes de certains ministères ont eu à commettre, cela depuis 2013. Le Conseil a décidé de les traduire en conseil de discipline et les sanctionner selon les textes de loi en vigueur.

Le Conseil tire son chapeau aux Forces de défense et de sécurité, qui ont fait preuve de professionnalisme en mettant hors d’état de nuire les attaquants de la soute à munitions de Yimdi, et souligne que le couvre-feu, qui a été suspendu, l’était surtout parce que les éléments des Forces de défense et de sécurité sont déjà sur le terrain et, étant donné que cela dure depuis 4 mois, l’économie était également en péril. Quant aux incendies enregistrés çà et là, le Conseil reconnait qu’il s’agit d’actes criminels qui visent à saboter la bonne marche des institutions, mais prévient que les Forces de défense et de sécurité sont sur le coup pour les enquêtes y afférentes.

C.L.

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