Compétences transférées aux collectivités territoriales du Burkina Faso : une étude sur l’évaluation des coûts en examen

| 01.08.2016
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Compétences transférées aux collectivités territoriales du Burkina Faso : une étude sur l’évaluation des coûts en examen
© DR / Autre Presse
Compétences transférées aux collectivités territoriales du Burkina Faso : une étude sur l’évaluation des coûts en examen
Ouagadougou a abrité le jeudi 28 juillet un atelier de validation de l’étude sur l’analyse rétrospective et prospective des coûts des compétences transférées aux collectivités territoriales du Burkina Faso. Organisée par l’Association des Municipalités du Burkina Faso (AMBF), la cérémonie d’ouverture de cette rencontre a été présidée par le Ministre d’Etat, ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré en présence du représentant de Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLUA) et du maire de la ville de Ouagadougou.


Connaitre les couts des compétences transférées par l’Etat afin d’éviter que les ressources transférées ne soient en déca du coût des compétences transférées et assurer une juste compensation. C’est cette ambition qui guide les cadres et experts des ministères sectoriels concernés par les compétences à transférer, les représentants des associations des municipalités et les Partenaires Techniques et Financiers à cette rencontre de validation. Selon le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité Intérieure qui a ouvert les travaux, beaucoup d’acquis ont été engrangés dans la mise en œuvre de la décentralisation. Cependant « la décentralisation, particulièrement son volet financier est un processus en constante construction. En effet, les transferts financiers aux collectivités locales souffrent d’un problème de prévisibilité et de stabilité. Le retard dans la mise à disposition des ressources allouées aux collectivités porte un préjudice important sur leur capacité à planifier et à mettre en œuvre des actions de développement et d’accès aux services sociaux de base » a-t-il reconnu.

Simon Compaoré dit attendre beaucoup de cette démarche qui est une des recommandations du livre blanc du conseil des collectivités de l’UEMOA car les conclusions permettront de définir les modalités de respect du principe de concomitance et de justice. Cette étude sur l’évaluation des coûts des compétences transférées aux collectivités territoriales du Burkina Faso est faite à titre pilote au Burkina, au Niger et en Côte d’ivoire avec l’appui de Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLUA) faîtière continentale des collectivités en Afrique.

Le représentant du Secrétaire Général de cette organisation, Francois Paul Yatta a souligné l’importance de cet exercice qui va permettre de définir un cadre de dialogue entre élus locaux et autorités sur la base de données fiables.

Après l’adoption des décrets en octobre 2014 pour transférer les domaines de compétences dévolus par la loi aux collectivités territoriales, le niveau des moyens financiers alloués pour l’exécution des compétences transférées permet-il aux communes de jouer pleinement leurs rôles. ? Cette interrogation dont les esquisses de réponses se trouvent dans cette évaluation a réjoui le maire de la commune de Ouagadougou qui a salué son aboutissement.

Cet atelier de validation a été financé par la coopération française.

La Direction de la Communication et de la Presse Ministérielle du MATDSI

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