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« Ce n’est pas à moi de réintégrer les policiers radiés », Simon Compaoré

| 17.06.2017
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Le Ministre d'Etat, Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité Intérieure, Simon Compaoré a achevé son séjour dans la région des Hauts-Bassins par une rencontre le vendredi 6 janvier 2017 avec les populations de Makognadougou. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
© Ministère
Le Ministre d'Etat, Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité Intérieure, Simon Compaoré a achevé son séjour dans la région des Hauts-Bassins par une rencontre le vendredi 6 janvier 2017 avec les populations de Makognadougou. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
Ouagadougou, 16 juin 2017 - Le ministre d’Etat Simon Compaoré a indiqué qu’il ne revenait pas à lui de réintégrer les 136 policiers qui font des pieds et des mains pour retrouver leurs postes, perdus en 2011 à la suite d’une mutinerie.

''Même si l’administration est une continuité, ce n’est pas à moi de les réintégrer. Leur radiation est l’aboutissement de toute une procédure'', a affirmé le ministre de la Sécurité Simon Compaoré dans une interview publiée vendredi par le quotidien public Sidwaya.

A la suite des violentes mutineries qui ont ébranlé le Burkina Faso durant le premier semestre de l’année 2011, quelques 136 policiers et 566 militaires ont été radiés.

Depuis lors, les policiers radiés multiplient les rencontres auprès des autorités politiques, coutumières et religieuses pour se faire réintégrer.

''Si l’on doit récuser cette procédure, il faut le faire auprès des juridictions compétentes. Point barre. Ce n’est pas à moi Simon Compaoré de décider de quoi que ce soit'', a ajouté le ministre.

''C’est moi qui leur ai même conseillé de s’adresser au Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN) ou au Médiateur du Faso. Parce que, je ne vois pas ce que je peux faire à mon niveau. Pour prouver ma bonne foi, je me suis même proposé d’écrire une lettre de recommandation pour ceux-là qui en avaient besoin pour postuler à un autre emploi'', a conclu Simon Compaoré.

Agence d’Information du Burkina

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