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Burkina: Zida annonce la fin du désarmement de l’ex RSP

| 06.10.2015
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1er septembre 2015 - Le Premier ministre Yacouba Isaac Zida a donné le coup d'envoi de la rencontre annuelle gouvernement/syndicats des travailleurs à Ouagadougou. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
© Primature
1er septembre 2015 - Le Premier ministre Yacouba Isaac Zida a donné le coup d'envoi de la rencontre annuelle gouvernement/syndicats des travailleurs à Ouagadougou. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
Ouagadougou, 06 oct. 2015 - Le Premier ministre burkinabè, le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida a officiellement annoncé mardi, la fin du désarmement de l’ex Régiment de sécurité présidentielle (RSP), son corps d’origine qui s’était emparé brièvement du pouvoir le 17 septembre 2015.


«Les militaires de l’ex Régiment de sécurité présidentielle (RSP) ont été affectés dans d’autres garnisons et ont tous ou presque tous rejoint leur corps. Leur intégration a déjà commencé et des instructions ont été données à toutes les unités et aux populations qui les reçoivent, afin qu’elles les accueillent en toute fraternité », a déclaré le Premier ministre Yacouba Isaac Zida.

M. Zida s’exprimait lors d’une cérémonie publique à la place de la Nation, marquant la fin du désarmement de cette unité d’élite de près de 1300 hommes. A l’occasion de nombreux jeunes en liesse, ont posé avec quelques matériels militaires exposés pour la circonstance.

Le général Gilbert Diendéré, ancien bras droit du président Blaise Compaoré -renversé par la rue en octobre 2014-, a été propulsé à la tête d’un putsch, orchestré le 17 septembre dernier par le RSP contre le pouvoir de Transition.

La fronde populaire (12 tués, 271 blessés), les pressions de la communauté internationale et l’assaut de l’armée régulière, ont obligé les putschistes à rendre le pouvoir une semaine plus tard.

«Le coup d’Etat du 17 septembre du RSP n’était que le couronnement d’un plan savamment orchestré par le très tristement célèbre Gilbert Diendéré dont l’objectif était de mettre fin à la Transition et d’installer un régime de terreur», a indiqué le lieutenant-colonel Zida, ex numéro deux du RSP au moment de la chute de M. Compaoré.

Selon l’actuel chef du gouvernement, «le RSP, depuis sa création (en 1995), a été utilisé par le régime de Blaise Compaoré pour freiner les aspirations légitimes du peuple burkinabè à une digne démocratie».

En attendant la nouvelle date des élections, initialement prévues le 11 octobre prochain, la traque contre les putschistes et leurs éventuels complices se poursuivent.

Agence d’information du Burkina
rs/ndt/taa

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