Intitulée « Soutenir les femmes et les jeunes des partis politiques pour contribuer à des processus politiques plus inclusifs et réactifs », cette initiative qui s’étale sur quatre ans vise à renforcer les structures de femmes et de jeunes des partis politiques, par l’accroissement de leur participation dans la vie politique nationale. Elle ambitionne également d’accompagner les nouveaux élus dans leurs rôles et responsabilités.
« Si les femmes et les jeunes assument des rôles plus efficaces et éminents au sein de leur parti respectif, notamment en tant que candidats aux prochaines élections locales, les partis deviendront plus inclusifs et sensibles à tous les segments de la société, y compris les groupes marginalisés », selon la directrice-résidente du NDI au Burkina, Aminata Kassé.
D’après ses initiateurs, la mise en œuvre du programme se fera de façon progressive et participative en travaillant avec les partis politiques, les élus, la société civile et les citoyens.
Les femmes représentent environ 52% de la population au Burkina.
Le premier Gouvernement de Rock Marc Christian Kaboré compte 7 femmes sur 29, soit un taux de 24, 1% contre 16% dans le précédent.
Le Conseil des femmes du Burkina (CFB) mène actuellement un plaidoyer pour «l’application rigoureuse» de la loi sur le quota genre (adoptée en 2009 par le parlement) pour les élections municipales du 22 mai 2016.
Lors des législatives de 2015, sur l’ensemble des listes, figuraient 2 148 femmes sur un total de 7 058 candidats soit 30, 4%.