"Si vous prouvez qu'un membre de mon gouvernement a été pris dans une histoire de malversation, je peux vous assurer que dès le lendemain, il quitte le gouvernement", a rassuré M. Thiéba sur la chaîne publique (RTB).
Au Burkina Faso, où plus de la moitié de la population vit avec moins d'un dollar par jour, plus de 87% des citoyens estiment que la corruption est une "gangrène" qui mine l'économie du pays, selon un rapport du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC).
Le 28 avril dernier, le gouvernement burkinabè a décidé de plafonner le seuil du délit d'apparence des fonctionnaires à 5% de leurs revenus licites et de leur interdire d'accepter des cadeaux dont la valeur excède 35.000 F CFA (53 euros).
Début juin, le REN-LAC a lancé une série télévisée destinée à sensibiliser les populations et à dénoncer les cas de corruption.