Situation politico-sécuritaire nationale : Alpha Barry rassure les diplomates

| 04.07.2016
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Alpha Barry - Ministres des affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’extérieur
© DR / Autre Presse
Alpha Barry - Ministres des affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’extérieur
La Xe session du dialogue politique Burkina Faso-Union européenne s’est tenue, le vendredi 1er juillet 2016, à Ouagadougou, sous le signe du développement institutionnel, politique et économique des deux partenaires.


Conformément à l’Accord de partenariat Etats d’Afrique, Caraïbes et Pacifique (ACP)-Union européenne signé le 23 juin 2000 à Cotonou (Bénin), il s’est tenu la Xe session du dialogue politique Burkina Faso-Union européenne, le vendredi 1er juillet 2016. Cette rencontre est intervenue, selon le ministre en charge des Affaires étrangères, Alpha Barry, dans un contexte burkinabè marqué, d’une part par un retour à une vie constitutionnelle normale après le cycle électoral, et d’autre part, par le retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne (Brexit). Ainsi, il a fait le point de la situation sociopolitique du Burkina à travers, entre autres, le bilan des élections municipales et du processus de décentralisation. Il a été également question de la situation sécuritaire. Alpha Barry a rassuré les diplomates européens que des dispositions ont été prises pour sécuriser les frontières. Il a laissé entendre que les dossiers judiciaires (Thomas Sankara, coup d’Etat...) vont bon train. Les deux partenaires ont examiné la gouvernance économique et sociale et la coopération au développement, notamment à travers le Plan national de développement économique et social (PNDES). Le ministre chargé des affaires étrangères a aussi annoncé la tenue prochaine d’une table ronde des partenaires techniques et financiers. Dans le second volet, qui a traité du développement institutionnel, politique et économique dans l’Union européenne, il a été question principalement de la coopération au développement de l’UE. « Le dialogue politique constitue un baromètre de suivi de l’évolution de la situation sociopolitique et économique dans les deux espaces et (...) un outil efficient de renforcement de la coopération dans les domaines d’intérêts communs aux deux entités », a précisé le patron de la diplomatie burkinabè, Alpha Barry. Il s’est inquiété des incertitudes liées au retrait du Royaume-Uni de la communauté européenne et partant, sur ses relations avec ses partenaires, dont le Burkina Faso. Pour le chef de délégation de l’Union européenne (UE) au Burkina, Jean Lamy, le « pays des Hommes intègres » n’a pas d’inquiétude à se faire en ce qui concerne la qualité de sa coopération avec l’Union européenne après le « Brexit ». « Je ne suis pas inquiet sur les conséquences de cette évolution politique importante au sein de l’Union européenne sur l’action extérieure de l’UE concernant le Burkina Faso. (...). Il y a une continuité. Les engagements (...) seront respectés », a rassuré Jean Lamy.

L’Accord de Cotonou comprend cinq axes parmi lesquels, le « dialogue politique » prévu sur toutes les questions d’intérêt mutuel, aussi bien au niveau national, régional ou du groupe ACP (États d’Afrique, Caraïbes et Pacifique).

Djakaridia SIRIBIE

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