Selon M. Tiao, plusieurs évaluations indépendantes notamment celles du FMI (Fond monétaire international) et de la Banque mondiale ont fait ressortir que sur la période 2012-2013, le Burkina a réalisé de « bonnes » performances économiques.
« Les recettes fiscales et non fiscales ont contribué respectivement pour 88,84% et 11,16% aux ressources internes mobilisées » a indiqué M. Tiao précisant que ce « bon » niveau de mobilisation des recettes fiscales en 2013 a permis d'enregistrer un taux de pression fiscale de 17,47% pour une cible de 17%.
Pour M. Tiao, la consolidation des acquis de l'approche « Unités de recouvrement » ainsi que la simplification et la modernisation des dispositifs douanier et fiscal, ont permis d'engranger ces résultats.
Le Premier ministre a par ailleurs expliqué que le taux de croissance du PIB (Produit intérieur brut) est de 6, 8% contre 9% en 2012, dans un contexte international « difficile ».
Le taux d'inflation moyen, a-t-il poursuivi, est de 0,5% en fin décembre 2013 contre une hausse de 3,8% en 2012. _ « Ces résultats obtenus dans un contexte international difficile témoignent de la pertinence de nos choix et des efforts consentis par tous les acteurs à qui je renouvelle notre reconnaissance », s'est réjouit le chef du gouvernement.
NDT/TAA