Burkina : les autorités haussent le ton contre les groupes d'auto-défense

| 12.06.2016
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Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité Intérieure, Simon Compaoré, accompagné de ses collègues des Transports, de la Mobilité Urbaine et de la Sécurité Routière, Souleymane Soulama, et de celui de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, Fulgance Rémis Dandjinou, a rencontré les responsables des sociétés de transport et leurs structures faîtières, le jeudi 19 mai 2016. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
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Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité Intérieure, Simon Compaoré, accompagné de ses collègues des Transports, de la Mobilité Urbaine et de la Sécurité Routière, Souleymane Soulama, et de celui de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, Fulgance Rémis Dandjinou, a rencontré les responsables des sociétés de transport et leurs structures faîtières, le jeudi 19 mai 2016. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
Le ministre en charge de la Sécurité du Burkina Faso, Simon Compaoré, a mis en garde les groupes d'auto-défense contre la défiance de l'autorité de l'Etat et leurs méthodes utilisées sur le terrain.


"En tant qu'initiatives locales de sécurité, il ne sera plus possible pour les groupe d'auto-défense +Koglwéogo+ de défier l'autorité de l'Etat. Lorsqu' (ils) arrêtent un bandit, (ils doivent) le remettre à la Police ou à la Gendarmerie la plus proche, point barre ! Il ne sera plus question d'instaurer des amendes", a déclaré samedi Simon Compaoré à Fada N'gourma, à l'est de Ouagadougou.

"Nous avons maintenant ouvert les deux yeux. Tous les bandits seront traqués", a indiqué M. Compaoré en marge d'une cérémonie d'installation d'un gouverneur.

Les comités Koglwéogo ont été créés par des populations rurales exaspérées par la montée du grand banditisme et pour suppléer l'absence des forces de l'ordre dans certaines zones reculées.

Cependant, la brutalité de leurs méthodes a suscité de vives inquiétudes au sein d'une partie de l'opinion publique et des défenseurs des droits humains.

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