«Je suis convaincu que le PNDES peut aider et permettra au Burkina Faso de sortir de la pauvreté, de rompre avec une logique de pauvreté et de mettre le progrès sur une croissance véritable », a déclaré le chef du gouvernement samedi, dans le cadre de ses tournées d’explications du PNDES.
Paul Kaba Thiéba a expliqué que la conférence des partenaires prévue pour les 7 et 8 décembre à Paris, permettra de trouver les moyens financiers auprès des partenaires techniques et financiers pour financer ce plan.
Il a exposé les trois axes fondamentaux du nouveau référentiel de développement à savoir l’amélioration de la gouvernance, le renforcement du capital humain et la transformation structurelle de l’économie.
Pour lui, à la différence des plans précédents, la vocation du PNDES, c’est de libérer l’économie du Burkina Faso, de créer un environnement qui permet à l’entreprise privée de se développer, de créer de la richesse, des emplois, et au gouvernement de créer des écoles, des Universités, des hôpitaux, des centrales électriques, etc.
«Le PNDES est là pour régler les problèmes transversaux, structurels qui plombent, contraignent les capacités de croissances de notre économie», a ajouté le chef du gouvernement.
Il a expliqué que le taux de couverture électrique est de 19% et le Burkina à l’électricité la plus chère de la sous-région au kilowattheure.
«Moins de 15% de la population à accès à l’assainissement et le dernier classement de l’Indice humain de développement place le Burkina 183e sur 188 pays au vu d’un certain nombre d’indicateurs», a-t-il poursuivi.
Et de confier que les conséquences sont, entre autres, la faiblesse de la croissance qui, de plus, est marquée par des contraintes telles que celles liées au coût élevé de l’eau, de l’électricité et des télécommunications, le manque de routes, la caducité des moyens de production agricole et animale.
Le Premier ministre a entamé depuis quelque temps des tournées d’explication du nouveau référentiel de développement du Burkina dans les différentes régions.
Le Plan national de développement économique et social (PNDES) a été expliqué à toutes les régions et a pris fin dans la Région du Centre ce samedi.
Le coût financier de ce plan est estimé à plus de 15.000 milliards de FCFA dont 64% sera financé sur ressources propres. Le reste est à rechercher auprès des Partenaires techniques et financiers.
fo/ak
Agence d’information du Burkina