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Burkina: Le ministre en charge de la Sécurité dévoile ses priorités

| 04.02.2016
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Burkina: Le ministre en charge de la Sécurité dévoile ses priorités
© DR / Autre Presse
Burkina: Le ministre en charge de la Sécurité dévoile ses priorités
Ouagadougou, 04 fév. 2016 - Moins d’un mois après sa nomination et les attaques terroristes du 15 janvier dernier, le ministre en charge de la Sécurité, Simon Compaoré, a indiqué jeudi que la question sécuritaire est et demeura l’une des priorités de son département.


Jeudi lors d’un point de presse, le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré a dévoilé les priorités de son département, insistant sur le volet sécuritaire.

«Dans un contexte sous régional caractérisé par la recrudescence du grand banditisme et la multiplication des actes terroristes, la sécurité des personnes et des biens demeure notre priorité», a-t-il déclaré, estimant qu’elle est un préalable à la relance économique du pays

Pour lui, la réussite de la mission sécuritaire se repose aussi bien sur des moyens colossaux que sur le renseignement et la collecte d’informations. Cela permettra de son point de vue de démanteler des réseaux et d’éviter le passage à l’acte.

«Nous nous attèlerons (...) à mettre en œuvre des mesures permettant une adaptation des hommes et du matériel en fonction de l’évolution de la menace», a-t-il promis.

Simon Compaoré a également indiqué qu’il entend faire de la restauration de l’autorité de l’Etat son cheval de bataille face à l’incivisme généralisé et la défiance de certaines populations.

«Nous allons mettre l’accent sur les informations et la sensibilisation mais force doit rester à la loi», a-t-il martelé.

Aussi, a-t-il a promis de tout mettre en œuvre pour la réussite des élections municipales du 22 mai 2016.

L’ancien bourgmestre de Ouagadougou a, en outre, ajouté que son ministère va travailler pour le renforcement de la décentralisation qu’il estime incontournable pour le développement des communautés de base.

Sur la question de la présence sur le territoire de supposés fruits (pommes, carottes) empoisonnés par la secte terroriste nigériane Boko Haram, M. Compaoré a souligné que cela constitue un acte de désinformation qui n’émane pas de la police et qui ne concerne donc pas le Burkina.

Concernant les plaintes sur les excès des Associations d’auto-défense Koglwéogo, il a estimé que ces structures ont des initiatives intéressantes mais qui méritent d’être canalisées et contrôlées.

«Nous allons échanger avec ces structures pour qu’elles puissent être reconnues et poursuivent leurs activités, (car) grâce à elles il y a eu des arrestations», a-t-il dit.

Agence d’Information du Burkina
rs/taa

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