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Burkina : Le déficit en enseignants au post-primaire est estimé à 6 399

| 18.03.2016
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Jean Martin Coulibaly - Ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation
© DR / Autre Presse
Jean Martin Coulibaly - Ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation
Ouagadougou - Le déficit en enseignants au post-primaire au Burkina Faso est estimé à 6399, a annoncé jeudi le ministre en charge de l’Education nationale, Martin Coulibaly.


« Après une analyse des déficits en matière d’enseignants de l’éducation, il ressort que le post-primaire reste de loin le niveau qui connait le plus de déficit, tant pour l’enseignement général que pour l’enseignement et la formation techniques et professionnels », a indiqué Martin Coulibaly, lors d’un point de presse.

M. Coulibaly a confié que pour palier (en partie) cette insuffisance et pour réduire le chômage, le gouvernement va recruter 4200 jeunes diplômés sous forme de contrat dans le cadre du programme « emplois-jeunes pour l’éducation nationale ».

Il a expliqué que les 4200 candidats retenus recevront une formation de six mois qui sera assurée par l’Ecole normale supérieure de l’Université de Koudougou (ENS/UK) et l’Institut des Sciences (IDS) sur financement du budget de l’Etat.

« Durant la période de formation, un pécule de 30 000 F CFA sera versé aux participants. A l’issue de la formation, ils devront signer un contrat à durée déterminée de 1 an renouvelable à concurrence de 3 ans. Le renouvellement du contrat est conditionné par les résultats de l’évaluation annuelle du contractuel », a-t-il ajouté.

Le ministre a précisé qu’une somme forfaitaire mensuelle à hauteur de 100 000 Fcfa leur sera versée comme salaire afin de leur permettre d’assurer le minimum vital.

Il a notifié qu’à l’issue des 3 ans, un concours sera organisé dans le but d’intégrer ces jeunes dans la Fonction publique.

Aussi l’Etat prévoit le recrutement de 3 000 diplômés en 2017, 2000 en 2018 et à partir de 2019, l’administration procèdera à nouveau à un recrutement de 4200 autres nouveaux diplômés.

« Le coût du programme pour 2016 est de 2, 8 milliards de FCFA. Ce coût sera porté à 46,7 milliards de FCFA au bout des 5 années de mise en œuvre et plus de 16 000 jeunes seront concernés au bout du quinquennat», a-t-il dit.

Selon lui, un comité de pilotage interministériel sera mis en place pour la gestion et l’exécution du programme.

« Dès l’engagement, l’agent contractuel signe un contrat pour servir dans la province choisie pour une durée de 3 ans. Aucune affectation n’est possible en dehors de la province choisie », a affirmé Martin Coulibaly.

Agence d’Information du Burkina
rs/taa

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