« Après une analyse des déficits en matière d’enseignants de l’éducation, il ressort que le post-primaire reste de loin le niveau qui connait le plus de déficit, tant pour l’enseignement général que pour l’enseignement et la formation techniques et professionnels », a indiqué Martin Coulibaly, lors d’un point de presse.
M. Coulibaly a confié que pour palier (en partie) cette insuffisance et pour réduire le chômage, le gouvernement va recruter 4200 jeunes diplômés sous forme de contrat dans le cadre du programme « emplois-jeunes pour l’éducation nationale ».
Il a expliqué que les 4200 candidats retenus recevront une formation de six mois qui sera assurée par l’Ecole normale supérieure de l’Université de Koudougou (ENS/UK) et l’Institut des Sciences (IDS) sur financement du budget de l’Etat.
« Durant la période de formation, un pécule de 30 000 F CFA sera versé aux participants. A l’issue de la formation, ils devront signer un contrat à durée déterminée de 1 an renouvelable à concurrence de 3 ans. Le renouvellement du contrat est conditionné par les résultats de l’évaluation annuelle du contractuel », a-t-il ajouté.
Le ministre a précisé qu’une somme forfaitaire mensuelle à hauteur de 100 000 Fcfa leur sera versée comme salaire afin de leur permettre d’assurer le minimum vital.
Il a notifié qu’à l’issue des 3 ans, un concours sera organisé dans le but d’intégrer ces jeunes dans la Fonction publique.
Aussi l’Etat prévoit le recrutement de 3 000 diplômés en 2017, 2000 en 2018 et à partir de 2019, l’administration procèdera à nouveau à un recrutement de 4200 autres nouveaux diplômés.
« Le coût du programme pour 2016 est de 2, 8 milliards de FCFA. Ce coût sera porté à 46,7 milliards de FCFA au bout des 5 années de mise en œuvre et plus de 16 000 jeunes seront concernés au bout du quinquennat», a-t-il dit.
Selon lui, un comité de pilotage interministériel sera mis en place pour la gestion et l’exécution du programme.
« Dès l’engagement, l’agent contractuel signe un contrat pour servir dans la province choisie pour une durée de 3 ans. Aucune affectation n’est possible en dehors de la province choisie », a affirmé Martin Coulibaly.
Agence d’Information du Burkina
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