«On m'a humilié dans mon propre pays, je retourne au Canada pour continuer à servir le Burkina», s'est indigné, selon ''L'Observateur Paalga'', Moumouni Dieguimdé, quelques heures après sa démission du gouvernement.

Acculé pendant près de trois semaines, notamment sur son passé carcéral aux Etats-Unis et sur une affaire d'immatriculation d'avion, M. Dieguimdé, a finis par rendre le tablier le jeudi 8 janvier 2014.

«Même s'il y a eu condamnation de quatre mois, je ne suis pas resté le condamné de 1996», s'est défendu dans ''l'Obs'', l'ex ministre qui estime «par ailleurs que la vie est faite de seconde chance».

«Je repars au Canada, retrouver ma famille et reprendre mon travail d'ambassadeur permanent du Burkina Faso au titre des Etats de l'Afrique de l'Ouest au Conseil de l'Organisation de l'Aviation civile internationale (OACI)», a-t-il annoncé au journal.

Le gouvernement de transition qui dirige le Burkina Faso depuis l'insurrection populaire d'octobre 2014, est déjà face aux contestations, revenu sur certaines de ses nominations.

Les membres du Conseil national de transition (tenant lieu de parlement), ont revu samedi, leur salaire à la baisse de 30%, espérant taire la croissante indignation soulevée par ce traitement salarial.

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