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Burkina Faso : Le gouvernement de Paul Kaba Thiéba obtient la confiance du Parlement

| 07.02.2016
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Vendredi 05 Février 2016 - Le Premier ministre burkinabè Paul Kaba Thiéba, nommé le 6 janvier dernier, a annoncé vendredi, devant le Parlement des « mesures fortes» pour impulser un développement durable dans ce pays classé parmi les plus pauvres du monde. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
© Assemblée Nationale
Vendredi 05 Février 2016 - Le Premier ministre burkinabè Paul Kaba Thiéba, nommé le 6 janvier dernier, a annoncé vendredi, devant le Parlement des « mesures fortes» pour impulser un développement durable dans ce pays classé parmi les plus pauvres du monde. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
Ouagadougou - Le gouvernement du Premier ministre burkinabè, Paul Kaba Thiéba, a obtenu vendredi soir la confiance du Parlement après sa déclaration de politique générale approuvée par 72 députés, 53 s'étant abstenus.


Paul Kaba Théba, 55 ans, économiste, a été nommé le 6 janvier dernier par le président Roch March Christian Kaboré, rappelle-t-on.

Selon la Constitution burkinabè « dans les trente jours qui suivent sa nomination, le Premier ministre doit faire devant l'Assemblée nationale une déclaration de politique générale suivie de débats et qui donne lieu à un vote, son adoption valant investiture.

Selon le président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo, par ailleurs vice-président du parti au pouvoir, M. Thiéba a fait une "déclaration engagée et volontariste".

Répondant aux nombreuses questions des députés, le Premier ministre burkinabè a expliqué que son gouvernement s’est engagé dans un processus de réconciliation après la transition.

"D’un côté le gouvernement est engagé à la réconciliation. Mais de l’autre côté, il y a des apatrides qui se sont engagés à déstabiliser le pays", a-t-il dit, faisant allusion aux attaques terroristes récentes dont le pays a été la cible.

"Il faut qu’on se parle, qu’on se dise clairement les choses", a-t-il estimé.

Pour renforcer le dispositif sécuritaire du pays, le Premier ministre a annoncé de grands moyens aux forces de sécurité et de défense, ainsi que la "redynamisation" des comités de surveillance.

"En dépit de ce qui s’est passé, il n’y pas de crise de cohésion dans l’armée. Je n’ai jamais senti la moindre division entre les forces de défense et de sécurité. Pour le cas de l’ex- Régiment de sécurité présidentielle (RSP), il s’agit d’éléments nostalgiques. Il y a aucun problème dans l’armée", a-t-il rassuré.

L’une des priorités du nouveau gouvernement est la modification de la Constitution pour aboutir à une Vème République, qui pourrait s’opérer lors d’un référendum couplé aux élections municipales du 22 mai prochain.

"Le peuple attend après cette déclaration magnifique des actes forts. Les défis sont nombreux.. et le premier, c’est la sécurisation et la stabilisation", a souligné le président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo.

"Vous avez fait des promesses pour la jeunesse, pour réduire la pauvreté (...) nous vous attendons sur le terrain du développement", a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina
ndt/

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