Burkina: aucune victime dans l'assaut contre les putschistes mardi

| 30.09.2015
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Ouagadougou, 21 août 2015 - Les différentes parties prenantes aux élections couplées (présidentielle et législatives) du 11 octobre 2015 au Burkina Faso, se sont engagées à respecter les règles électorales, à travers la signature d’un pacte de bonne conduite en présence du chef de l’Etat, Michel Kafando. Photo d'archives utilisée à titre d'illustration
© DR / Présidence
Ouagadougou, 21 août 2015 - Les différentes parties prenantes aux élections couplées (présidentielle et législatives) du 11 octobre 2015 au Burkina Faso, se sont engagées à respecter les règles électorales, à travers la signature d’un pacte de bonne conduite en présence du chef de l’Etat, Michel Kafando. Photo d'archives utilisée à titre d'illustration
Ouagadougou - L'assaut éclair de l'armée burkinabè mardi contre la caserne des putschistes de l'ex-garde présidentielle n'a fait aucune victime, a affirmé mercredi le président de transition Michel Kafando, qui s'est rendu sur les lieux.


Nous avons réussi cette prouesse de conquérir ce camp sans aucune victime, a-t-il annoncé à la presse depuis la caserne Naba Koom II, dont l'armée loyaliste a délogé la veille les irréductibles de l'ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) qui rechignaient à rendre les armes.

Une page de notre histoire est tournée. Le nouveau Burkina est en marche, a-t-il proclamé à l'intérieur du poste de commandement du RSP désormais dissous. C'est cette unité d'élite de l'armée burkinabè, ancienne garde prétorienne de l'ex-président Blaise Compaoré, qui a mené le coup d'Etat avorté du 17 septembre.

Plus tôt mercredi, le gouvernement a déclaré que l'armée loyaliste continuait de passer au peigne fin le Camp Naba Koom, qui jouxte le palais présidentiel dans le quartier de Ouaga 2000, à Ouagadougou, en vue de dresser un bilan exhaustif des opérations militaires.

Le chef des putschistes et ancien bras droit de M. Compaoré, le général Gilbert Diendéré, disait mardi soir craindre un bilan très élevé.

Ils ont sorti l'artillerie (...) Ils ont tiré sur le camp. Malheureusement il y avait des familles, la clinique (dans le camp). Il doit y avoir beaucoup de morts et de blessés, avait-t-il dit.

Mais le chef d'état-major de l'armée Burkinabè, Pingrenoma Zagré, avait assuré que le camp était en grande partie déserté au moment de l'assaut.

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