« Nous avons expliqué notre plateforme. Ils ont dit qu’ils ont pris note et qu’ils allaient analyser le problème dans le fond. Ils nous donnent d’ici à la fin du mois de janvier 2017 pour discuter dans le fond des questions. Il n’y a donc pas eu d’accord. » a expliqué le secrétaire général du SNAID, Grégoire Nongo Traoré.
Aussi, il a indiqué le mépris de leur ministère de tutelle. Pour lui, la plateforme a été déposée depuis février et cela fait pratiquement six (6) manifestations en une année.
« Nous n’allons pas dire que nous prenons un engagement pour suspendre toute manifestation puisqu’il n y a pas eu d’engagement qui nous lie. Nous allons les prendre sous leur bonne volonté en supposant que d’ici cette date, ils ne vont pas créer d’autres problèmes ». a poursuivi M. Traoré.
La question des locaux, de matériels, du carburant, du statut autonome, des régimes indemnitaires, du plan de carrière sont entre autres les plates formes revendicatives du SNAID que le secrétaire général n’a pas omis d’énumérer.
« Si en fin janvier il n’y a rien de concret, nous saurons quel qualificatif faire de façon globale au niveau du gouvernement. » a insisté Grégoire Traoré.
Aziz Tiendrébéogo (Stagiaire)