L’apatridie, où le fait pour une personne de n’appartenir à aucun pays de façon légale, était au centre des échanges entre la délégation de l’UNHCR et le Premier Ministre, Son Excellence M. Paul Kaba THIEBA. Le phénomène prive de nombreux citoyen de leurs droits du fait de l’absence de documents et de l’inexistence légale des victimes ; toute chose qui pourrait avoir un impact négatif sur le développement des pays. Et l’organisme s’engage dans une lutte afin de l’éradiquer. Il a déjà organisé une série d’activités, notamment des formations, des sensibilisations à travers des caravanes à l’intérieur du Burkina.
Le HCR mène pour ce faire un plaidoyer auprès des autorités pour le succès dans les actions. La structure de l’avis de la porte de la délégation, entend susciter chez le politique, la signature de la convention de 1961 portant sur la réduction des cas d’apatridie.L’échange avec le premier Ministre se veut un plaidoyer afin de signer ladite convention et intensifier la lutte. Le gouvernement burkinabè avait certes signé la convention portant sur le statut des apatrides datant de 1954, il y a quelques années, toutefois ce texte à lui seul ne suffit pas d’où le plaidoyer auprès du chef du gouvernement.
Cette convention pourrait anticiper les problèmes qui pourraient naître de la résolution des différends frontaliers entre le Burkina et le Niger et entre le Burkina et le Bénin, selon Parums Bamba Mahoua, la représentante adjointe de l’UNHCR au Burkina. Au terme des échanges, la délégation de l’UNHCR se dit satisfaite de la rencontre avec le Premier Ministre Son Excellence Paul Kaba THIEBA qui a marqué son adhésion à la cause que défend l’UNHCR.
A la suite de la délégation du HCR, Son excellence M. Paul Kaba THIEBA a rencontré une délégation de la Fédération des Syndicats nationaux des travailleurs de l’Education et de la Recherche, FSYNTER. Avec cette structure syndicale, les échanges ont porté sur les incompréhensions qui existent avec leur ministère de tutelle. Les choses ont évolué sur les différends qui opposaient l’organisation au ministre en charge de l’éducation nationale, a indiquer le porte parole de la délégation. Cependant La FSYNTER soutient que l’administration a fait des erreurs importantes dans la gestion des affectations et des nominations au sein du département. La structure revendiquait notamment la levée de la suspension des salaires de deux leurs camarades en poste dans la région des Cascades, et « une gestion administrative conséquente du système éducatif », selon le secrétaire général de la structure Mamadou BARRO.
Pour ce qui est de la suspension des salaires, la sanction aurait été levée, mais le syndicat table sur la réparation des dommages et intérêts et souhaite que le chef du gouvernement situe les responsabilités dans cette affaire. Et malgré l’évolution du dialogue entre les responsables syndicaux et le ministère en charge de l’éducation, Son excellence M. Paul Kaba THIEBA a tenu à rencontrer les délégués de la F-SYNTER pour leur prodiguer ses encouragements dans le sens du maintien du dialogue en vue de trouver des solutions aux problèmes que connait le monde éducatif. Il a affirmé toute sa disponibilité à écouter les différentes parties chaque fois qu’il sera de besoin. Pour ce cas précis, Paul Kaba THIEBA prévoit des séances de travail avec le ministre en charge de l’éducation sur les préoccupations du Syndicat résumé dans « une plateforme d’urgence » qu’il a reçu de ses hôtes.
DCI/PM