Présente à Ouagadougou dans le cadre de la réunion du comité régional d’approbation des propositions du Projet d’autonomisation des femmes au Sahel et de dividende démographique (SWEDD), la responsable de l’initiative, Kaffa Rakiatou Christelle Jakou, a été reçue en audience par le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, le lundi 18 juillet 2016, à Ouagadougou.
« Nous sommes venus rendre une visite de courtoisie au Premier ministre et lui dire merci du fait que le Burkina Faso ait accepté d’abriter le comité régional de pilotage du projet SWEDD. Nous lui avons exposé les objectifs de la rencontre », a-t-elle soutenu, au sortir de l’entretien.
Elle a précisé que la réunion a porté sur la validation de la composante 2 du projet qui est de favoriser l’accès des femmes aux produits de la planification familiale. Ce volet, a ajouté Kaffa Rakiatou Christelle Jakou, va permettre de renforcer les capacités régionales dans la fourniture d’éléments essentiels (produits et personnel qualifié) nécessaires à la fourniture de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et nutritionnelle.
Le directeur régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Mabingué Ngom, qui était de la même délégation conduite par la représentante- résidente de l’institution au Burkina Faso, Dr Edwige Adekambi Domingo, a aussi échangé avec le chef du gouvernement. Ils ont abordé la coopération entre le Fonds des Nations unies pour la population et le «pays des Hommes intègres». «La coopération se porte très bien. Nous l’avons remercié pour le soutien que son gouvernement apporte au Fonds. Nous avons également discuté de l’initiative SWEDD et de questions générales qui concernent l’Afrique», a indiqué Mabingué Ngom.
Il a dit avoir apprécié positivement «l’excellente initiative » de Bagrépôle qu’il a visité. L’infrastructure de la CAMEG et le professionnalisme de sa gestion, a relevé M. Ngom, l’ont également séduit. « Nous avons parlé du système de collecte d’informations au niveau des districts sanitaires et leur utilisation à des fins de décisions pour améliorer l’offre de santé. C’est une bonne expérience que le Burkina Faso peut partager avec les autres pays de la sous-région », a-t-il laissé entendre.
Karim BADOLO