Affaires étrangères : les jalons d’une nouvelle diplomatie

| 20.01.2015
Réagir
Dans le cadre des préparatifs des prochaines élections présidentielle, législatives et municipales, en 2015, le Président Michel Kafando a échangé avec les acteurs de la société civile d’une part, et d’autre part, avec, les présidents et dirigeants de partis politiques le 6 janvier 2015 au palais présidentiel.
© © Photo : Présidence
Dans le cadre des préparatifs des prochaines élections présidentielle, législatives et municipales, en 2015, le Président Michel Kafando a échangé avec les acteurs de la société civile d’une part, et d’autre part, avec, les présidents et dirigeants de partis politiques le 6 janvier 2015 au palais présidentiel.
Le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale a tenu les 16 et 17 janvier 2015, à Ouagadougou, son 2e Conseil d'administration du secteur ministériel(CASEM) de l'année 2014.


Les agents du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale veulent imprimer une nouvelle dynamique à la diplomatie burkinabè. Ils l'ont fait savoir lors de leur deuxième Conseil d'administration du secteur ministériel(CASEM) de l'année 2014 tenu en différé, les 16 et 17 janvier 2015 à Ouagadougou sous le thème : « Examen et amendement des textes fondamentaux du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale ». Pour le président du Faso, par ailleurs ministre en charge des Affaires étrangères, Michel Kafando, ce CASEM, en temps qu'organe d'administration, de gestion et d'évaluation dudit département ministériel, a offert un cadre singulier de réflexion de l'action diplomatique du Burkina Faso. A cet effet, les participants ont examiné les performances du ministère, aussi bien dans son fonctionnement que dans les grands dossiers qui ont constitué l'action diplomatique en 2014 et envisager les actions de l'année 2015. Ceci, en vue de s'adapter aux exigences diplomatiques et aux relations internationales du monde contemporain. Concernant le fonctionnement du ministère, Michel Kafando a invité ses collaborateurs à réfléchir sur les voies et moyens pour assurer une fluidité et un équilibrage dans le traitement des dossiers. Aussi, il leur a dit qu'il serait nécessaire de procéder à une suppression des goulots d'étranglement et les chevauchements entre les structures. Toute chose qui, de son avis, plombe l'action et réduit l'efficacité dudit ministère. C'est dans cette optique, qu'il a souhaité pour plus de dynamisme dans l'action, un réaménagement de l'organigramme. Les 30 et 31 octobre 2014, le «pays des Hommes intègres» a amorcé un tournant décisif de son histoire. Et, ce deuxième CASEM a été une aubaine pour réfléchir sur la contribution du ministère en charge des Affaires étrangères à la réussite de la transition, a dit Michel Kafando. D'ores et déjà, il a exhorté les diplomates à focaliser leur réflexion sur l'élaboration d'une architecture nouvelle tout en créant les fondations d'une administration solide de la diplomatie burkinabè, de renforcer les relations de bon voisinage avec les pays de la sous-région, de rassurer les partenaires latéraux et multilatéraux du Burkina, etc. Des défis urgents demeurent. Pour les relever, il s'agira d'abord, d'œuvrer pour que les évènements des 30 et 31 octobre 2014 soient perçus par le monde extérieur comme la volonté du peuple burkinabè de changer, a recommandé M. Kafando aux diplomates. «Beaucoup nous ont compris. Mais, il faut toujours continuer dans ce sens. Car, la transition n'est pas terminée. Nous avons encore quelques mois pour déposer notre bilan et nous avons besoin de la coopération de nos partenaires étrangers», a-t-il déclaré.


Abdel Aziz NABALOUM
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Inès BAMBARA
(Stagiaire)

Publicité Publicité

Commentaires

Publicité Publicité