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Académie nationale sur l’économie verte : Le Système des Nations-Unies dresse les conclusions de la première édition au Premier ministre

| 20.12.2016
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Vendredi 22 Octobre 2016 - Le Ministère de l'Environnement, de l'Economie Verte et du Changement Climatique a organisé ce matin une conférence sur les enjeux de la Cop22 pour le Burkina Faso. Elle a bénéficié de l'accompagnement du Système des Nations Unies et de l'Ambassade du Royaume du Maroc. Photo : Metsi Makhetha - Représentante-résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD)
© PNUD
Vendredi 22 Octobre 2016 - Le Ministère de l'Environnement, de l'Economie Verte et du Changement Climatique a organisé ce matin une conférence sur les enjeux de la Cop22 pour le Burkina Faso. Elle a bénéficié de l'accompagnement du Système des Nations Unies et de l'Ambassade du Royaume du Maroc. Photo : Metsi Makhetha - Représentante-résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD)
Une délégation du Système des Nations-Unies a rencontré le Premier ministre, Paul Kaba THIEBA, le vendredi 16 décembre 2016, en vue de lui faire part des conclusions de la première édition de l’Académie nationale sur l’économie verte qui s’est déroulée du 14 au 16 décembre 2016 à Ouagadougou. Une occasion également pour la famille onusienne de réitérer son soutien à l’Etat burkinabè et sa volonté d’accompagner le gouvernement THIEBA dans ses efforts de développement.

Le Système des Nations-Unies est convaincu du bien-fondé du concept de l’économie verte. C’est la raison pour laquelle, l’institution onusienne a accompagné le ministère de l’Environnement, de l’Économie verte et du Changement climatique dans l’organisation de la première édition de l’Académie nationale sur l’économie verte du 14 au 16 décembre 2016 à Ouagadougou.

A l’issue des travaux, une délégation de la famille onusienne a fait le point des conclusions de cette importante rencontre au Premier ministre, Paul Kaba THIEBA.
« Nous nous sommes tous rendu compte que l’économie verte va bien au-delà de l’environnement. Elle couvre plusieurs ministères. Il faut donc une coordination interministérielle pour assurer la transition vers l’économie verte et le développement durable », a soutenu la Directrice régionale du Système des Nations-Unies, Juliette Biao KOUDENOUKPO.

En plus, elle a affirmé qu’il y a une nécessité d’institutionnaliser l’académie de l’économie verte en vue de sa pérennisation au risque de voir ses acquis s’estomper.
Elle a en outre relevé que ce concept ne saurait toujours dépendre de financements extérieurs.

« La fiscalité environnementale est très importante pour générer des revenus. On peut donc générer des revenus sans même aller les chercher à l’extérieur parce que les services écosystémiques permettent aussi de générer des revenus », a-t-elle ajouté.

Juliette Biao KOUDENOUKPO s’est également réjoui des mesures et des actions incitatives prises par le gouvernement pour promouvoir l’économie verte.

Par ailleurs, elle a reconnu qu’un effort reste à faire au niveau de l’aspect comportemental en ce qui concerne la gestion des déchets.

Pour étayer son propos, elle a indiqué que le gouvernement doit continuer de mener des actions de sensibilisation à l’intention des populations sur la nécessité d’assainir leur cadre de vie.

« Un gouverneur kenyan a dit une fois qu’on ne jettera pas les déchets dans les rues le jour où on arrivera à les rendre attractifs. Cela veut dire qu’on va leur donner une certaine valeur commerciale et tant que cette valeur commerciale est viable on aura gagné le pari », a-t-elle insisté.

Selon le Programme des Nations-Unies pour l’environnement (PNUE), « l’économie verte est une économie qui entraine une amélioration du bien-être humain et de l’équité sociale tout en réduisant de manière significative les risques environnementaux et la pénurie des ressources ».

DCI/PM

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